16 octobre 2014

Journee mondiale de l'Alimentation

Parce que je trouve que cet article fais changement des trucs plates qu'on a l'habitudes de lire:

http://www.trucsnutrition.ca/trucs-pour-encourager-enfants-bien-manger.html

Toutes les idées sont bonnes pour instaurer de bonnes habitudes alimentaires à la maison!

Vous connaissez la chanson : pour bien s’alimenter, il faut éviter la malbouffe, suivre les conseils du Guide alimentaire canadien, manger tous ses légumes (sous peine d’être privé de dessert)… Et si on s’y prenait autrement?
Dans sa clinique de Vancouver, la diététiste Patricia Chuey rencontre couramment des parents au bout du rouleau – elle n’a donc rien contre ceux qui transgressent les règles en ce qui concerne l’alimentation. « La nourriture, c’est bien plus que des vitamines et des minéraux, explique-t-elle. C’est aussi une source de plaisir et de réconfort, une façon de célébrer, une gâterie qu’on s’offre à une saison particulière, un outil pour apprendre, et bien plus encore. » Elle affirme que de nombreux parents s’inquiètent inutilement de ce que leurs enfants mangent et de la quantité de nourriture qu’ils consomment. « Mais ils ont raison de valoriser une saine alimentation et de vouloir instaurer de bonnes habitudes à la maison. »
Si vous pensez avoir utilisé tous les tours dans votre sac pour inciter vos enfants à bien manger ou que vous vous faites du mauvais sang lorsqu’ils tassent leurs légumes sur le bord de leur assiette, lisez ceci. Des experts des quatre coins du pays nous ont confié quelques trucs brillants qui viendront même à bout des plus récalcitrants.

Inversez les repas

Des restants de poulet et du riz pour déjeuner? Des crêpes pour dîner? Pourquoi pas! Si votre repas était sain et équilibré hier soir, il le sera tout autant ce matin. « C’est nous qui montrons à nos enfants quels aliments sont appropriés pour tel ou tel repas », affirme Shannon Crocker, diététiste et mère de deux enfants à Ancaster, en Ontario.
« Alors si votre enfant raffole des pizzas, faites des minipizzas pour déjeuner », dit-elle. C’est simple : pitas, sauce tomate, jambon, ananas et fromage, quelques minutes au four et le tour est joué. Ou que diriez-vous de pizzas aux fruits sur muffins anglais grillés, avec du fromage à la crème faible en matières grasses, des rondelles de banane, des petits fruits et des raisins? Ou encore des brochettes? « Bien qu’on les serve habituellement au souper, il s’agit d’un bon repas santé le reste de la journée. Mon garçon de cinq ans adore les manger le matin et les prépare avec des cubes de jambon, des morceaux de saucisses à la dinde, du fromage, des fraises, des ananas, des kiwis, du cantaloup – bref, tout ce qui s’enfile sur une brochette », raconte Patricia Chuey. (Un petit truc : au lieu d’une brochette pointue, utilisez les bâtonnets de bois utilisés pour les sucettes glacées, comme leurs bouts sont arrondis.)

Autorisez la malbouffe

De nombreux parents se sentent coupables de donner de « mauvais » aliments à leurs enfants. Mais soyons francs – le chocolat, c’est délicieux, et les croustilles accompagnent merveilleusement bien un sandwich. « Tout le monde aime manger des chips de temps en temps, et je ne connais pas un seul parent qui ne fait jamais d’entorse à ses bonnes habitudes alimentaires. Alors attendez-vous à ce que vos enfants en fassent autant », affirme Kelly Spec, diététiste et propriétaire du centre de nutrition Spectrum, à Vancouver. De toute façon, en interdisant certains aliments, vous les rendez simplement plus attirants. « Offrez à vos enfants des choix santé tous les jours, dit-elle, mais ne vous blâmez pas si vous leur permettez une petite gâterie de temps en temps. »
Si vous préférez avoir la conscience tranquille, vous pouvez offrir des aliments « moins santé » qui ont tout de même une certaine valeur nutritive. Le lait au chocolat, par exemple, représente une bonne source de protéines et de calcium, selon Patricia Chuey.

Cessez de surveiller tout ce qu’ils mangent

Si vous vousquestionnez constamment à chaque repas (« Mon enfant a-t-il assez mangé? A-t-il mangé assez de viande? assez de légumes? »), prenez du recul. « L’appétit des enfants varie en fonction de leur niveau d’activité, de leur humeur et de leur rythme de croissance, explique Stéphanie Jamain, diététiste chez ATP Nutrition, à Montréal. Ne vous inquiétez pas s’ils mangent de façon moins équilibrée à quelques repas, ou même pendant quelques jours. »
Selon Melanie Stokes, Coordonnatrice, Conception de programmes, à la fondation Kids Eat Smart (St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador), il faut effectivement viser un équilibre. « Si votre enfant mange des aliments appartenant à trois des quatre groupes alimentaires au déjeuner, et qu’au dîner et au souper, il mange des aliments appartenant aux quatre groupes, c’est excellent. Mais ne vous faites pas de soucis si ce n’est pas le cas chaque fois. »
« La plupart des enfants vont manger ce dont ils ont besoin au cours d’une semaine », confirme Jennifer House, propriétaire de First Step Nutrition, à Calgary. Elle explique que le rôle du parent consiste à décider du menu, et que c’est à l’enfant de décider de la quantité de nourriture qu’il veut manger. « De nombreux parents ont tendance à vouloir contrôler les portions de leurs enfants, mais ça ne mène à rien d’autre que des frustrations », ajoute-t-elle. Laissez votre enfant reconnaître ses propres signaux de satiété, et plus tard, il risquera moins de présenter des troubles alimentaires et contrôlera mieux son appétit. S’il est en bonne santé et a de l’énergie ainsi qu’un poids approprié, ne perdez pas de temps à vous demander s’il a assez mangé lors des repas. »

Faites-leur mettre la main à la pâte

Si vos enfants participent à la préparation du repas, ils seront plus portés à manger le contenu de leur assiette. « Comme mon fils est extrêmement difficile, je suis devenue une experte pour trouver des façons de l’amener à bien manger, affirme Shannon Crocker. La dernière fois, je lui ai dit qu’il pourrait planifier et préparer un repas chaque semaine avec son frère. C’est un peu plus de travail pour moi, mais ça en vaut la peine – l’un de mes fils m’a dit récemment qu’il voulait devenir cuisinier! »
Selon Shannon Crocker, les mets à préparer soi-même comme les fajitas, les salades, les sandwiches et les pizzas, ou les yogourts avec des fruits frais pour le dessert, sont tout indiqués lorsqu’on a des fines bouches. Sortez une variété d’aliments sains sur le comptoir et laissez vos enfants faire le reste. « Les enfants de tous âges y trouveront leur compte, explique Patricia Chuey. Les enfants d’âge préscolaire peuvent déjà mélanger des ingrédients ou piler des pommes de terre. Même dans leur chaise haute, les plus petits peuvent mélanger des trucs dans un bol ou jouer avec des ustensiles de cuisine sécuritaires. »
Et au lieu de servir des assiettes toutes prêtes, pourquoi ne pas laisser vos enfants se servir eux-mêmes? Vous pourriez placer tous les plats au centre de la table, un peu comme dans un restaurant de style buffet. « Cela peut se faire à n’importe quel repas, précise Jennifer House. Chacun choisit les aliments et la quantité qu’il veut. Ainsi, personne n’est forcé à manger ce qu’il n’aime pas. »

Accompagnez vos plats d’une sauce ou d’une trempette

Avec une sauce ou une trempette, les repas sont plus amusants. « C’est aussi une bonne façon de rendre certains aliments moins secs. Les tout-petits peuvent donc les manger plus facilement », affirme Jennifer House. Ainsi, qu’il s’agisse de yogourt, de compote de pommes, d’hoummos, de sirop d’érable, de ketchup ou de sauce brune (ou d’une drôle de combinaison imaginée par vos enfants), si ceux-ci mangent plus d’aliments santé avec une trempette ou une sauce, ne les en privez pas! Pensez aussi aux vinaigrettes, aux condiments et aux coulis lorsque vous leur servez un aliment pour la première fois. « Grâce à la trempette, un nouveau légume, par exemple, aura un goût plus familier et sera peut-être mieux accepté par votre enfant », déclare Jennifer.

Amusez-vous avec la nourriture

L’heure des repas devrait être un moment ludique. Vous pourriez jouer à trouver des noms farfelus pour vos aliments (par exemple, des carottes bioniques, des forêts de brocolis) ou présenter les aliments autrement, comme en les plaçant de façon à former un visage, en les enfilant sur des cure-dents pour faire un gratte-ciel, ou en utilisant un emporte-pièce pour créer des formes amusantes. Et pourquoi ne pas jouer un tour aux plus grands en enlevant tous les ustensiles (soyez généreux sur les serviettes de table!), ou les mettre au défi de rester silencieux pendant tout le repas et de communiquer seulement par gestes? S’ils ont du plaisir à table, non seulement les enfants mangent mieux, mais ils auront aussi de bons souvenirs associés à la nourriture plus tard. « Je me rappelle encore des “fourmis sur la branche” (du céleri garni de beurre d’arachide et de raisins secs) et des “petits soldats” (une rôtie en languettes trempée dans un œuf à la coque) que je mangeais quand j’étais jeune », se souvient Jennifer.

Servez le dessert avec le plat principal

Vous avez raison. Si vous servez le plat principal en même temps que le dessert, vos enfants mangeront d’abord uniquement celui-ci – jusqu’à ce que cette formule devienne chose courante. Jennifer House propose ceci : « Offrez-leur une petite portion de dessert seulement, afin qu’ils aient encore faim pour le repas principal. » Ainsi, au lieu d’être une récompense, le dessert deviendra une partie du repas comme les autres. « Vous serez surpris le jour où vous verrez votre enfant alterner une bouchée de dessert et une bouchée du repas principal, au lieu de dévorer seulement le dessert en premier », dit-elle. La clé de la réussite : choisir un dessert approprié. On pense naturellement aux fruits frais, mais il y a aussi la croustade aux pommes, le pouding au riz, les biscuits à l’avoine maison, le yogourt glacé, le pain aux bananes et bien d’autres choix santé.

Encouragez-les à grignoter

Shannon Crocker croit que la plupart des parents surestiment la taille de l’estomac de leurs enfants. Ainsi, il est plus approprié de leur servir plusieurs petits repas et collations légères pendant la journée au lieu des trois repas habituels. Cette formule a aussi un autre avantage : si votre enfant refuse de manger un repas, il aura vite l’occasion de se reprendre plus tard.
Assurez-vous aussi de manger aux mêmes heures tous les jours, car c’est ainsi que les enfants apprennent à reconnaître les signaux de la faim. Mais ne les forcez pas à manger s’ils n’en éprouvent pas le besoin. Choisissez une variété de collations santé qui plairont à vos enfants. « Grignoter est une façon très saine de manger davantage d’aliments bons pour la santé », explique Shannon. Ce qui fait fureur chez elle à la collation, ce sont les mélanges que ses enfants préparent eux-mêmes et qu’ils conservent dans un contenant identifié à leur nom. On y trouve des fruits séchés, des céréales, des graines, et même des craquelins au fromage, des pépites de chocolat et des Mini-WheatsMD. « Oui, il y a du sucre, avoue-t-elle. Mais il y a aussi des fibres et du fer. Et l’important, c’est qu’ils en mangent. On ne penserait jamais mélanger des craquelins en forme de poisson avec des Mini-WheatsMD, mais les enfants aiment ça. »

Rendez les fruits et légumes intéressants

Vous leur avez demandé mille fois de manger leurs légumes? Suivez le conseil de Patricia Chuey et soyez créatifs : surprenez-les la prochaine fois que vous leur en servirez. Tout ce qui sort de l’ordinaire suscitera leur intérêt, des sucettes glacées aux fruits ou au yogourt jusqu’aux frites de courgettes ou de patates douces. « N’hésitez pas à ajouter un petit quelque chose pour améliorer le goût de vos légumes, dit-elle, comme du fromage ou de l’huile d’olive sur le brocoli, le maïs ou les épinards. Ça rehausse vraiment la saveur des aliments et les enfants (tout comme certains adultes!) les préfèrent souvent de cette façon. »
Ne négligez pas non plus les fruits et légumes surgelés ou en conserve, car ils sont bons pour la santé – et surtout pratiques (notamment pour les frappés aux fruits et les sautés!). D’ailleurs, en hiver, les produits frais sont parfois moins savoureux et nutritifs que les surgelés. « Les aliments surgelés et en conserve sont traités lorsqu’ils sont à pleine maturité, précise Mélanie Stokes. Ils sont donc à leur meilleur en matière de valeur nutritive et de goût. » (Privilégiez toujours les conserves qui contiennent de l’eau et non de l’huile ou du sirop.) Et si les aliments contiennent du sucre ou du sel ajouté, rincez-les.

Faites-leur confiance

En résumé, pour aider vos enfants à bien manger, inutile de remuer ciel et terre. Les repas nutritifs ne doivent pas nécessairement être compliqués. Une tartine au beurre d’arachide et à la confiture accompagnée d’un verre de lait peut parfaitement faire l’affaire pour souper – et ça change de la viande et des pommes de terre.
« Préparez vos repas comme d’habitude et vos enfants s’occuperont du reste », ajoute Kelly Spec. Elle dit qu’il faut aussi cesser les menaces, les cajoleries, le chantage et les encouragements à l’heure des repas. Si vous n’en faites pas tout un plat, vos enfants risquent de finir leur assiette dans le temps de le dire. « Les enfants mangeront des aliments sains et savoureux si vous prenez l’habitude de leur en offrir », rassure-t-elle. Et ils apprendront aussi à reconnaître leurs besoins et à manger à leur goût – c’est essentiel pour qu’ils continuent à bien s’alimenter.
- See more at: http://www.trucsnutrition.ca/trucs-pour-encourager-enfants-bien-manger.html#sthash.VbgRYW07.dpuf

Toutes les idées sont bonnes pour instaurer de bonnes habitudes alimentaires à la maison!

Vous connaissez la chanson : pour bien s’alimenter, il faut éviter la malbouffe, suivre les conseils du Guide alimentaire canadien, manger tous ses légumes (sous peine d’être privé de dessert)… Et si on s’y prenait autrement?
Dans sa clinique de Vancouver, la diététiste Patricia Chuey rencontre couramment des parents au bout du rouleau – elle n’a donc rien contre ceux qui transgressent les règles en ce qui concerne l’alimentation. « La nourriture, c’est bien plus que des vitamines et des minéraux, explique-t-elle. C’est aussi une source de plaisir et de réconfort, une façon de célébrer, une gâterie qu’on s’offre à une saison particulière, un outil pour apprendre, et bien plus encore. » Elle affirme que de nombreux parents s’inquiètent inutilement de ce que leurs enfants mangent et de la quantité de nourriture qu’ils consomment. « Mais ils ont raison de valoriser une saine alimentation et de vouloir instaurer de bonnes habitudes à la maison. »
Si vous pensez avoir utilisé tous les tours dans votre sac pour inciter vos enfants à bien manger ou que vous vous faites du mauvais sang lorsqu’ils tassent leurs légumes sur le bord de leur assiette, lisez ceci. Des experts des quatre coins du pays nous ont confié quelques trucs brillants qui viendront même à bout des plus récalcitrants.

Inversez les repas

Des restants de poulet et du riz pour déjeuner? Des crêpes pour dîner? Pourquoi pas! Si votre repas était sain et équilibré hier soir, il le sera tout autant ce matin. « C’est nous qui montrons à nos enfants quels aliments sont appropriés pour tel ou tel repas », affirme Shannon Crocker, diététiste et mère de deux enfants à Ancaster, en Ontario.
« Alors si votre enfant raffole des pizzas, faites des minipizzas pour déjeuner », dit-elle. C’est simple : pitas, sauce tomate, jambon, ananas et fromage, quelques minutes au four et le tour est joué. Ou que diriez-vous de pizzas aux fruits sur muffins anglais grillés, avec du fromage à la crème faible en matières grasses, des rondelles de banane, des petits fruits et des raisins? Ou encore des brochettes? « Bien qu’on les serve habituellement au souper, il s’agit d’un bon repas santé le reste de la journée. Mon garçon de cinq ans adore les manger le matin et les prépare avec des cubes de jambon, des morceaux de saucisses à la dinde, du fromage, des fraises, des ananas, des kiwis, du cantaloup – bref, tout ce qui s’enfile sur une brochette », raconte Patricia Chuey. (Un petit truc : au lieu d’une brochette pointue, utilisez les bâtonnets de bois utilisés pour les sucettes glacées, comme leurs bouts sont arrondis.)

Autorisez la malbouffe

De nombreux parents se sentent coupables de donner de « mauvais » aliments à leurs enfants. Mais soyons francs – le chocolat, c’est délicieux, et les croustilles accompagnent merveilleusement bien un sandwich. « Tout le monde aime manger des chips de temps en temps, et je ne connais pas un seul parent qui ne fait jamais d’entorse à ses bonnes habitudes alimentaires. Alors attendez-vous à ce que vos enfants en fassent autant », affirme Kelly Spec, diététiste et propriétaire du centre de nutrition Spectrum, à Vancouver. De toute façon, en interdisant certains aliments, vous les rendez simplement plus attirants. « Offrez à vos enfants des choix santé tous les jours, dit-elle, mais ne vous blâmez pas si vous leur permettez une petite gâterie de temps en temps. »
Si vous préférez avoir la conscience tranquille, vous pouvez offrir des aliments « moins santé » qui ont tout de même une certaine valeur nutritive. Le lait au chocolat, par exemple, représente une bonne source de protéines et de calcium, selon Patricia Chuey.

Cessez de surveiller tout ce qu’ils mangent

Si vous vousquestionnez constamment à chaque repas (« Mon enfant a-t-il assez mangé? A-t-il mangé assez de viande? assez de légumes? »), prenez du recul. « L’appétit des enfants varie en fonction de leur niveau d’activité, de leur humeur et de leur rythme de croissance, explique Stéphanie Jamain, diététiste chez ATP Nutrition, à Montréal. Ne vous inquiétez pas s’ils mangent de façon moins équilibrée à quelques repas, ou même pendant quelques jours. »
Selon Melanie Stokes, Coordonnatrice, Conception de programmes, à la fondation Kids Eat Smart (St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador), il faut effectivement viser un équilibre. « Si votre enfant mange des aliments appartenant à trois des quatre groupes alimentaires au déjeuner, et qu’au dîner et au souper, il mange des aliments appartenant aux quatre groupes, c’est excellent. Mais ne vous faites pas de soucis si ce n’est pas le cas chaque fois. »
« La plupart des enfants vont manger ce dont ils ont besoin au cours d’une semaine », confirme Jennifer House, propriétaire de First Step Nutrition, à Calgary. Elle explique que le rôle du parent consiste à décider du menu, et que c’est à l’enfant de décider de la quantité de nourriture qu’il veut manger. « De nombreux parents ont tendance à vouloir contrôler les portions de leurs enfants, mais ça ne mène à rien d’autre que des frustrations », ajoute-t-elle. Laissez votre enfant reconnaître ses propres signaux de satiété, et plus tard, il risquera moins de présenter des troubles alimentaires et contrôlera mieux son appétit. S’il est en bonne santé et a de l’énergie ainsi qu’un poids approprié, ne perdez pas de temps à vous demander s’il a assez mangé lors des repas. »

Faites-leur mettre la main à la pâte

Si vos enfants participent à la préparation du repas, ils seront plus portés à manger le contenu de leur assiette. « Comme mon fils est extrêmement difficile, je suis devenue une experte pour trouver des façons de l’amener à bien manger, affirme Shannon Crocker. La dernière fois, je lui ai dit qu’il pourrait planifier et préparer un repas chaque semaine avec son frère. C’est un peu plus de travail pour moi, mais ça en vaut la peine – l’un de mes fils m’a dit récemment qu’il voulait devenir cuisinier! »
Selon Shannon Crocker, les mets à préparer soi-même comme les fajitas, les salades, les sandwiches et les pizzas, ou les yogourts avec des fruits frais pour le dessert, sont tout indiqués lorsqu’on a des fines bouches. Sortez une variété d’aliments sains sur le comptoir et laissez vos enfants faire le reste. « Les enfants de tous âges y trouveront leur compte, explique Patricia Chuey. Les enfants d’âge préscolaire peuvent déjà mélanger des ingrédients ou piler des pommes de terre. Même dans leur chaise haute, les plus petits peuvent mélanger des trucs dans un bol ou jouer avec des ustensiles de cuisine sécuritaires. »
Et au lieu de servir des assiettes toutes prêtes, pourquoi ne pas laisser vos enfants se servir eux-mêmes? Vous pourriez placer tous les plats au centre de la table, un peu comme dans un restaurant de style buffet. « Cela peut se faire à n’importe quel repas, précise Jennifer House. Chacun choisit les aliments et la quantité qu’il veut. Ainsi, personne n’est forcé à manger ce qu’il n’aime pas. »

Accompagnez vos plats d’une sauce ou d’une trempette

Avec une sauce ou une trempette, les repas sont plus amusants. « C’est aussi une bonne façon de rendre certains aliments moins secs. Les tout-petits peuvent donc les manger plus facilement », affirme Jennifer House. Ainsi, qu’il s’agisse de yogourt, de compote de pommes, d’hoummos, de sirop d’érable, de ketchup ou de sauce brune (ou d’une drôle de combinaison imaginée par vos enfants), si ceux-ci mangent plus d’aliments santé avec une trempette ou une sauce, ne les en privez pas! Pensez aussi aux vinaigrettes, aux condiments et aux coulis lorsque vous leur servez un aliment pour la première fois. « Grâce à la trempette, un nouveau légume, par exemple, aura un goût plus familier et sera peut-être mieux accepté par votre enfant », déclare Jennifer.

Amusez-vous avec la nourriture

L’heure des repas devrait être un moment ludique. Vous pourriez jouer à trouver des noms farfelus pour vos aliments (par exemple, des carottes bioniques, des forêts de brocolis) ou présenter les aliments autrement, comme en les plaçant de façon à former un visage, en les enfilant sur des cure-dents pour faire un gratte-ciel, ou en utilisant un emporte-pièce pour créer des formes amusantes. Et pourquoi ne pas jouer un tour aux plus grands en enlevant tous les ustensiles (soyez généreux sur les serviettes de table!), ou les mettre au défi de rester silencieux pendant tout le repas et de communiquer seulement par gestes? S’ils ont du plaisir à table, non seulement les enfants mangent mieux, mais ils auront aussi de bons souvenirs associés à la nourriture plus tard. « Je me rappelle encore des “fourmis sur la branche” (du céleri garni de beurre d’arachide et de raisins secs) et des “petits soldats” (une rôtie en languettes trempée dans un œuf à la coque) que je mangeais quand j’étais jeune », se souvient Jennifer.

Servez le dessert avec le plat principal

Vous avez raison. Si vous servez le plat principal en même temps que le dessert, vos enfants mangeront d’abord uniquement celui-ci – jusqu’à ce que cette formule devienne chose courante. Jennifer House propose ceci : « Offrez-leur une petite portion de dessert seulement, afin qu’ils aient encore faim pour le repas principal. » Ainsi, au lieu d’être une récompense, le dessert deviendra une partie du repas comme les autres. « Vous serez surpris le jour où vous verrez votre enfant alterner une bouchée de dessert et une bouchée du repas principal, au lieu de dévorer seulement le dessert en premier », dit-elle. La clé de la réussite : choisir un dessert approprié. On pense naturellement aux fruits frais, mais il y a aussi la croustade aux pommes, le pouding au riz, les biscuits à l’avoine maison, le yogourt glacé, le pain aux bananes et bien d’autres choix santé.

Encouragez-les à grignoter

Shannon Crocker croit que la plupart des parents surestiment la taille de l’estomac de leurs enfants. Ainsi, il est plus approprié de leur servir plusieurs petits repas et collations légères pendant la journée au lieu des trois repas habituels. Cette formule a aussi un autre avantage : si votre enfant refuse de manger un repas, il aura vite l’occasion de se reprendre plus tard.
Assurez-vous aussi de manger aux mêmes heures tous les jours, car c’est ainsi que les enfants apprennent à reconnaître les signaux de la faim. Mais ne les forcez pas à manger s’ils n’en éprouvent pas le besoin. Choisissez une variété de collations santé qui plairont à vos enfants. « Grignoter est une façon très saine de manger davantage d’aliments bons pour la santé », explique Shannon. Ce qui fait fureur chez elle à la collation, ce sont les mélanges que ses enfants préparent eux-mêmes et qu’ils conservent dans un contenant identifié à leur nom. On y trouve des fruits séchés, des céréales, des graines, et même des craquelins au fromage, des pépites de chocolat et des Mini-WheatsMD. « Oui, il y a du sucre, avoue-t-elle. Mais il y a aussi des fibres et du fer. Et l’important, c’est qu’ils en mangent. On ne penserait jamais mélanger des craquelins en forme de poisson avec des Mini-WheatsMD, mais les enfants aiment ça. »

Rendez les fruits et légumes intéressants

Vous leur avez demandé mille fois de manger leurs légumes? Suivez le conseil de Patricia Chuey et soyez créatifs : surprenez-les la prochaine fois que vous leur en servirez. Tout ce qui sort de l’ordinaire suscitera leur intérêt, des sucettes glacées aux fruits ou au yogourt jusqu’aux frites de courgettes ou de patates douces. « N’hésitez pas à ajouter un petit quelque chose pour améliorer le goût de vos légumes, dit-elle, comme du fromage ou de l’huile d’olive sur le brocoli, le maïs ou les épinards. Ça rehausse vraiment la saveur des aliments et les enfants (tout comme certains adultes!) les préfèrent souvent de cette façon. »
Ne négligez pas non plus les fruits et légumes surgelés ou en conserve, car ils sont bons pour la santé – et surtout pratiques (notamment pour les frappés aux fruits et les sautés!). D’ailleurs, en hiver, les produits frais sont parfois moins savoureux et nutritifs que les surgelés. « Les aliments surgelés et en conserve sont traités lorsqu’ils sont à pleine maturité, précise Mélanie Stokes. Ils sont donc à leur meilleur en matière de valeur nutritive et de goût. » (Privilégiez toujours les conserves qui contiennent de l’eau et non de l’huile ou du sirop.) Et si les aliments contiennent du sucre ou du sel ajouté, rincez-les.

Faites-leur confiance

En résumé, pour aider vos enfants à bien manger, inutile de remuer ciel et terre. Les repas nutritifs ne doivent pas nécessairement être compliqués. Une tartine au beurre d’arachide et à la confiture accompagnée d’un verre de lait peut parfaitement faire l’affaire pour souper – et ça change de la viande et des pommes de terre.
« Préparez vos repas comme d’habitude et vos enfants s’occuperont du reste », ajoute Kelly Spec. Elle dit qu’il faut aussi cesser les menaces, les cajoleries, le chantage et les encouragements à l’heure des repas. Si vous n’en faites pas tout un plat, vos enfants risquent de finir leur assiette dans le temps de le dire. « Les enfants mangeront des aliments sains et savoureux si vous prenez l’habitude de leur en offrir », rassure-t-elle. Et ils apprendront aussi à reconnaître leurs besoins et à manger à leur goût – c’est essentiel pour qu’ils continuent à bien s’alimenter.
- See more at: http://www.trucsnutrition.ca/trucs-pour-encourager-enfants-bien-manger.html#sthash.VbgRYW07.dpuf

Toutes les idées sont bonnes pour instaurer de bonnes habitudes alimentaires à la maison!

Vous connaissez la chanson : pour bien s’alimenter, il faut éviter la malbouffe, suivre les conseils du Guide alimentaire canadien, manger tous ses légumes (sous peine d’être privé de dessert)… Et si on s’y prenait autrement?
Dans sa clinique de Vancouver, la diététiste Patricia Chuey rencontre couramment des parents au bout du rouleau – elle n’a donc rien contre ceux qui transgressent les règles en ce qui concerne l’alimentation. « La nourriture, c’est bien plus que des vitamines et des minéraux, explique-t-elle. C’est aussi une source de plaisir et de réconfort, une façon de célébrer, une gâterie qu’on s’offre à une saison particulière, un outil pour apprendre, et bien plus encore. » Elle affirme que de nombreux parents s’inquiètent inutilement de ce que leurs enfants mangent et de la quantité de nourriture qu’ils consomment. « Mais ils ont raison de valoriser une saine alimentation et de vouloir instaurer de bonnes habitudes à la maison. »
Si vous pensez avoir utilisé tous les tours dans votre sac pour inciter vos enfants à bien manger ou que vous vous faites du mauvais sang lorsqu’ils tassent leurs légumes sur le bord de leur assiette, lisez ceci. Des experts des quatre coins du pays nous ont confié quelques trucs brillants qui viendront même à bout des plus récalcitrants.

Inversez les repas

Des restants de poulet et du riz pour déjeuner? Des crêpes pour dîner? Pourquoi pas! Si votre repas était sain et équilibré hier soir, il le sera tout autant ce matin. « C’est nous qui montrons à nos enfants quels aliments sont appropriés pour tel ou tel repas », affirme Shannon Crocker, diététiste et mère de deux enfants à Ancaster, en Ontario.
« Alors si votre enfant raffole des pizzas, faites des minipizzas pour déjeuner », dit-elle. C’est simple : pitas, sauce tomate, jambon, ananas et fromage, quelques minutes au four et le tour est joué. Ou que diriez-vous de pizzas aux fruits sur muffins anglais grillés, avec du fromage à la crème faible en matières grasses, des rondelles de banane, des petits fruits et des raisins? Ou encore des brochettes? « Bien qu’on les serve habituellement au souper, il s’agit d’un bon repas santé le reste de la journée. Mon garçon de cinq ans adore les manger le matin et les prépare avec des cubes de jambon, des morceaux de saucisses à la dinde, du fromage, des fraises, des ananas, des kiwis, du cantaloup – bref, tout ce qui s’enfile sur une brochette », raconte Patricia Chuey. (Un petit truc : au lieu d’une brochette pointue, utilisez les bâtonnets de bois utilisés pour les sucettes glacées, comme leurs bouts sont arrondis.)

Autorisez la malbouffe

De nombreux parents se sentent coupables de donner de « mauvais » aliments à leurs enfants. Mais soyons francs – le chocolat, c’est délicieux, et les croustilles accompagnent merveilleusement bien un sandwich. « Tout le monde aime manger des chips de temps en temps, et je ne connais pas un seul parent qui ne fait jamais d’entorse à ses bonnes habitudes alimentaires. Alors attendez-vous à ce que vos enfants en fassent autant », affirme Kelly Spec, diététiste et propriétaire du centre de nutrition Spectrum, à Vancouver. De toute façon, en interdisant certains aliments, vous les rendez simplement plus attirants. « Offrez à vos enfants des choix santé tous les jours, dit-elle, mais ne vous blâmez pas si vous leur permettez une petite gâterie de temps en temps. »
Si vous préférez avoir la conscience tranquille, vous pouvez offrir des aliments « moins santé » qui ont tout de même une certaine valeur nutritive. Le lait au chocolat, par exemple, représente une bonne source de protéines et de calcium, selon Patricia Chuey.

Cessez de surveiller tout ce qu’ils mangent

Si vous vousquestionnez constamment à chaque repas (« Mon enfant a-t-il assez mangé? A-t-il mangé assez de viande? assez de légumes? »), prenez du recul. « L’appétit des enfants varie en fonction de leur niveau d’activité, de leur humeur et de leur rythme de croissance, explique Stéphanie Jamain, diététiste chez ATP Nutrition, à Montréal. Ne vous inquiétez pas s’ils mangent de façon moins équilibrée à quelques repas, ou même pendant quelques jours. »
Selon Melanie Stokes, Coordonnatrice, Conception de programmes, à la fondation Kids Eat Smart (St. John’s, Terre-Neuve-et-Labrador), il faut effectivement viser un équilibre. « Si votre enfant mange des aliments appartenant à trois des quatre groupes alimentaires au déjeuner, et qu’au dîner et au souper, il mange des aliments appartenant aux quatre groupes, c’est excellent. Mais ne vous faites pas de soucis si ce n’est pas le cas chaque fois. »
« La plupart des enfants vont manger ce dont ils ont besoin au cours d’une semaine », confirme Jennifer House, propriétaire de First Step Nutrition, à Calgary. Elle explique que le rôle du parent consiste à décider du menu, et que c’est à l’enfant de décider de la quantité de nourriture qu’il veut manger. « De nombreux parents ont tendance à vouloir contrôler les portions de leurs enfants, mais ça ne mène à rien d’autre que des frustrations », ajoute-t-elle. Laissez votre enfant reconnaître ses propres signaux de satiété, et plus tard, il risquera moins de présenter des troubles alimentaires et contrôlera mieux son appétit. S’il est en bonne santé et a de l’énergie ainsi qu’un poids approprié, ne perdez pas de temps à vous demander s’il a assez mangé lors des repas. »

Faites-leur mettre la main à la pâte

Si vos enfants participent à la préparation du repas, ils seront plus portés à manger le contenu de leur assiette. « Comme mon fils est extrêmement difficile, je suis devenue une experte pour trouver des façons de l’amener à bien manger, affirme Shannon Crocker. La dernière fois, je lui ai dit qu’il pourrait planifier et préparer un repas chaque semaine avec son frère. C’est un peu plus de travail pour moi, mais ça en vaut la peine – l’un de mes fils m’a dit récemment qu’il voulait devenir cuisinier! »
Selon Shannon Crocker, les mets à préparer soi-même comme les fajitas, les salades, les sandwiches et les pizzas, ou les yogourts avec des fruits frais pour le dessert, sont tout indiqués lorsqu’on a des fines bouches. Sortez une variété d’aliments sains sur le comptoir et laissez vos enfants faire le reste. « Les enfants de tous âges y trouveront leur compte, explique Patricia Chuey. Les enfants d’âge préscolaire peuvent déjà mélanger des ingrédients ou piler des pommes de terre. Même dans leur chaise haute, les plus petits peuvent mélanger des trucs dans un bol ou jouer avec des ustensiles de cuisine sécuritaires. »
Et au lieu de servir des assiettes toutes prêtes, pourquoi ne pas laisser vos enfants se servir eux-mêmes? Vous pourriez placer tous les plats au centre de la table, un peu comme dans un restaurant de style buffet. « Cela peut se faire à n’importe quel repas, précise Jennifer House. Chacun choisit les aliments et la quantité qu’il veut. Ainsi, personne n’est forcé à manger ce qu’il n’aime pas. »

Accompagnez vos plats d’une sauce ou d’une trempette

Avec une sauce ou une trempette, les repas sont plus amusants. « C’est aussi une bonne façon de rendre certains aliments moins secs. Les tout-petits peuvent donc les manger plus facilement », affirme Jennifer House. Ainsi, qu’il s’agisse de yogourt, de compote de pommes, d’hoummos, de sirop d’érable, de ketchup ou de sauce brune (ou d’une drôle de combinaison imaginée par vos enfants), si ceux-ci mangent plus d’aliments santé avec une trempette ou une sauce, ne les en privez pas! Pensez aussi aux vinaigrettes, aux condiments et aux coulis lorsque vous leur servez un aliment pour la première fois. « Grâce à la trempette, un nouveau légume, par exemple, aura un goût plus familier et sera peut-être mieux accepté par votre enfant », déclare Jennifer.

Amusez-vous avec la nourriture

L’heure des repas devrait être un moment ludique. Vous pourriez jouer à trouver des noms farfelus pour vos aliments (par exemple, des carottes bioniques, des forêts de brocolis) ou présenter les aliments autrement, comme en les plaçant de façon à former un visage, en les enfilant sur des cure-dents pour faire un gratte-ciel, ou en utilisant un emporte-pièce pour créer des formes amusantes. Et pourquoi ne pas jouer un tour aux plus grands en enlevant tous les ustensiles (soyez généreux sur les serviettes de table!), ou les mettre au défi de rester silencieux pendant tout le repas et de communiquer seulement par gestes? S’ils ont du plaisir à table, non seulement les enfants mangent mieux, mais ils auront aussi de bons souvenirs associés à la nourriture plus tard. « Je me rappelle encore des “fourmis sur la branche” (du céleri garni de beurre d’arachide et de raisins secs) et des “petits soldats” (une rôtie en languettes trempée dans un œuf à la coque) que je mangeais quand j’étais jeune », se souvient Jennifer.

Servez le dessert avec le plat principal

Vous avez raison. Si vous servez le plat principal en même temps que le dessert, vos enfants mangeront d’abord uniquement celui-ci – jusqu’à ce que cette formule devienne chose courante. Jennifer House propose ceci : « Offrez-leur une petite portion de dessert seulement, afin qu’ils aient encore faim pour le repas principal. » Ainsi, au lieu d’être une récompense, le dessert deviendra une partie du repas comme les autres. « Vous serez surpris le jour où vous verrez votre enfant alterner une bouchée de dessert et une bouchée du repas principal, au lieu de dévorer seulement le dessert en premier », dit-elle. La clé de la réussite : choisir un dessert approprié. On pense naturellement aux fruits frais, mais il y a aussi la croustade aux pommes, le pouding au riz, les biscuits à l’avoine maison, le yogourt glacé, le pain aux bananes et bien d’autres choix santé.

Encouragez-les à grignoter

Shannon Crocker croit que la plupart des parents surestiment la taille de l’estomac de leurs enfants. Ainsi, il est plus approprié de leur servir plusieurs petits repas et collations légères pendant la journée au lieu des trois repas habituels. Cette formule a aussi un autre avantage : si votre enfant refuse de manger un repas, il aura vite l’occasion de se reprendre plus tard.
Assurez-vous aussi de manger aux mêmes heures tous les jours, car c’est ainsi que les enfants apprennent à reconnaître les signaux de la faim. Mais ne les forcez pas à manger s’ils n’en éprouvent pas le besoin. Choisissez une variété de collations santé qui plairont à vos enfants. « Grignoter est une façon très saine de manger davantage d’aliments bons pour la santé », explique Shannon. Ce qui fait fureur chez elle à la collation, ce sont les mélanges que ses enfants préparent eux-mêmes et qu’ils conservent dans un contenant identifié à leur nom. On y trouve des fruits séchés, des céréales, des graines, et même des craquelins au fromage, des pépites de chocolat et des Mini-WheatsMD. « Oui, il y a du sucre, avoue-t-elle. Mais il y a aussi des fibres et du fer. Et l’important, c’est qu’ils en mangent. On ne penserait jamais mélanger des craquelins en forme de poisson avec des Mini-WheatsMD, mais les enfants aiment ça. »

Rendez les fruits et légumes intéressants

Vous leur avez demandé mille fois de manger leurs légumes? Suivez le conseil de Patricia Chuey et soyez créatifs : surprenez-les la prochaine fois que vous leur en servirez. Tout ce qui sort de l’ordinaire suscitera leur intérêt, des sucettes glacées aux fruits ou au yogourt jusqu’aux frites de courgettes ou de patates douces. « N’hésitez pas à ajouter un petit quelque chose pour améliorer le goût de vos légumes, dit-elle, comme du fromage ou de l’huile d’olive sur le brocoli, le maïs ou les épinards. Ça rehausse vraiment la saveur des aliments et les enfants (tout comme certains adultes!) les préfèrent souvent de cette façon. »
Ne négligez pas non plus les fruits et légumes surgelés ou en conserve, car ils sont bons pour la santé – et surtout pratiques (notamment pour les frappés aux fruits et les sautés!). D’ailleurs, en hiver, les produits frais sont parfois moins savoureux et nutritifs que les surgelés. « Les aliments surgelés et en conserve sont traités lorsqu’ils sont à pleine maturité, précise Mélanie Stokes. Ils sont donc à leur meilleur en matière de valeur nutritive et de goût. » (Privilégiez toujours les conserves qui contiennent de l’eau et non de l’huile ou du sirop.) Et si les aliments contiennent du sucre ou du sel ajouté, rincez-les.

Faites-leur confiance

En résumé, pour aider vos enfants à bien manger, inutile de remuer ciel et terre. Les repas nutritifs ne doivent pas nécessairement être compliqués. Une tartine au beurre d’arachide et à la confiture accompagnée d’un verre de lait peut parfaitement faire l’affaire pour souper – et ça change de la viande et des pommes de terre.
« Préparez vos repas comme d’habitude et vos enfants s’occuperont du reste », ajoute Kelly Spec. Elle dit qu’il faut aussi cesser les menaces, les cajoleries, le chantage et les encouragements à l’heure des repas. Si vous n’en faites pas tout un plat, vos enfants risquent de finir leur assiette dans le temps de le dire. « Les enfants mangeront des aliments sains et savoureux si vous prenez l’habitude de leur en offrir », rassure-t-elle. Et ils apprendront aussi à reconnaître leurs besoins et à manger à leur goût – c’est essentiel pour qu’ils continuent à bien s’alimenter.
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