28 mars 2015

Journee mondiale du sommeil

Ha le dodo!
Parce que lea adultes en manquent toujours et que les enfants n'en veulent pas!
Je vous propose aujourd'hui quelques infos sur le sommeil de votre tout-petit:

Un rôle essentiel !

Le sommeil a un rôle majeur dans le bon développement de l’enfant d’un point de vue physique par la croissance mais aussi d’un point de vue psychique.

En effet, c’est pendant le sommeil que l’enfant va :

  1. récupérer de la fatigue physique
  2. grandir en sécrétant l’hormone de croissance
  3. rêver et développer son psychisme
  4. développer sa capacité d’apprentissage et de mémorisation
  5. stimuler son système immunitaire
  6. éliminer les toxines
  7. maintenir sa température corporelle tout au long des 24 heures
  8. Réguler la glycémie (mauvais sommeil = risque accru de surpoids)


Un bon sommeil prépare l’avenir de l’enfant

« Chez le bébé le sommeil est abondant et est constitué d’une grande majorité de sommeil agité.

Les deux premières années d’un enfant sont primordiales pour sa vie de futur “dormeur”. Au cours de cette période, se développent les principales caractéristiques du sommeil, déterminantes pour un bon sommeil à l’âge adulte.

Le rythme veille-sommeil sur 24h se met en place progressivement au cours des 4 à 6 premières semaines de vie grâce à la maturation cérébrale et aux «donneurs de temps».

Ces donneurs de temps sont, en début de vie, les relations mère-bébé, les prises alimentaires à heures régulières, l’alternance lumière/obscurité..., puis ultérieurement la régularité des heures de sieste, de coucher et de lever...

Ils vont progressivement permettre de stabiliser le rythme veille-sommeil sur l’alternance jour/obscurité.

Le comportement des parents est essentiel à l’établissement d’un rythme jour-nuit stable de 24 heures. »


L’endormir en totale sécurité

Il est impératif de coucher votre bébé sur le dos car les autres positions augmentent le risque de la mort subite du nourrisson.

Cette position permet à votre bébé d’avoir son visage dégager et ainsi de pouvoir bien respirer. Pour la même raison, préférez la gigoteuse à la couverture.

Le rituel

Le rituel du coucher correspond à un temps de préparation pour l’entrée dans le sommeil. Il s’agit par des activités et objets d’aider votre enfant à passer tranquillement de l’état de veille à l’état de sommeil.

C’est l’heure de la berceuse, de la petite histoire, du doudou réconfortant, du CD de musique et du gros câlin et de l’extinction progressive de la lumière.

Nous y revenons plus en détail dans la page suivante : le rituel du coucher

Ce qu’il faut favoriser pour qu’il s’endorme bien

  1. Des horaires réguliers notamment après 6 mois lorsque son rythme commence
  2. le rituel du coucher
  3. Le doudou ou bien pour les bébés un tissu imprégné de votre odeur
  4. La veilleuse ou mieux le simulateur d’aube et de crépuscule
  5. Avant de partir, dites lui que vous êtes juste à coté et que vous vous verrez bientôt après le dodo
  6. Porte entr’ouverte mais sans bruits majeures dans la maisonnée. Les rires des frères et sœurs seraient malvenus. Si ce n’est pas l’heure du coucher pour tous, ce doit être un moment de calme pour toute la famille. En outre, les bruits du quotidien peuvent rassurer.
  7. Laisser un temps de digestion entre le repas et le coucher

Ce qu’il faut éviter pour qu’il s’endorme bien

  1. Une chambre trop chauffée : 19°c suffisent
  2. Des moments d’excitation avant le coucher
  3. Ne pas le coucher aux premiers signes de fatigue, il risque de s’énerver
  4. Des horaires de coucher et de lever irrégulières
  5. Un repas trop tardif ou trop lourd pour une bonne digestion

Que faire si votre bébé pleure lorsque vous partez ?

Le premier reflex est de ne pas intervenir aussitôt car ces pleurs peuvent s’interrompre rapidement et dans ce cas votre intervention empêcherait son endormissement. Patientez quelques minutes !

Le deuxième reflex est de vérifier s’il n’a pas un rot à faire, s’il a trop chaud, si sa couche est sale.

Certains bébés ont l’habitude de s’endormir dans les bras, cela les sécurise pour s’endormir, si cela vous convient il n’y a aucune contre indications à l’endormir comme cela. Le seul conseil est de ne pas vouloir stopper cette façon de faire aux alentours des 8 mois de votre enfant à l’heure de l’angoisse de séparation.

Si vous souhaitez aider votre enfant à s’endormir seul :

• Parlez-lui sans vous déplacer dans sa chambre avec des paroles rassurantes et fermes. Dites lui doucement qu’il n’est pas tout seul et qu’il doit dormir comme vous devez le faire aussi.

• La méthode 5 – 10 – 15 minutes : Il s’agit dans un premier temps de laisser pleurer votre bébé une première fois pendant 5 minutes et retourner le voir pour l’apaiser en lui faisant un câlin, un petit massage du ventre…avant de le laisser dites lui que vous et son papa sont à coté.

Si votre enfant continue de pleurer, laisser le cette fois 5 minutes de plus, c’est à dire 10 minute puis retournez le voir pour le rassurer. Lorsque vous allez voir votre enfant alliez douceur et fermeté.

Pourquoi pas une petite berceuse et une parole ferme sur le fait que c’est l’heure de dormir et que papa et maman sont fatigués eux aussi. Vous continuez ainsi en ajoutant 5 minutes de pleurs à chaque fois.

• Une autre solution possible est de laisser votre enfant pleurer sans le prendre dans vos bras mais en restant à coté de son berceau le temps qu’il s’endorme.

Enfin, si votre enfant ne s’endort que dans vos bras, ne vous inquiétez pas outre mesure, il y a un âge ou il sera suffisamment sécurisé pour s’endormir seul.


e rituel du coucher, c’est quoi ?

Le rituel du coucher correspond à un temps de préparation pour l’entrée dans le sommeil. Il s’agit par des activités et objets d’aider votre enfant à passer tranquillement de l’état de veille à l’état de sommeil.

C’est l’heure de la berceuse, de la petite histoire, du doudou réconfortant, du CD de musique et du gros câlin et de l’extinction progressive de la lumière.

A chacun son style, le principal étant de ne pas modifier ce petit rituel car sa répétition sécurise votre enfant et lui permet de prendre le temps de se séparer de vous en douceur.



Le rituel du soir, un moment rassurant

Tout enfant a besoin d’être en sécurité le soir et le rituel va lui permettre de se rassurer car chaque soir et dans le même ordre va se dérouler une suite logique d’événement qui vont lui permettre de s’endormir en douceur.

La toilette se fera en douceur et le ton de la voix doit être plus paisible pour marquer cette transition vers la nuit vers la tranquillité et donc vers le sommeil.

Un exemple de rituel

Après avoir écouté une jolie histoire dans les bras de maman, il ira toucher les poissons accrochés à un plafonnier, il ira passer sa main dans les nuages en plafonnier, il ira passer sa main entre le singe et la girafe (voir photo ci-contre).


Ceci n’est qu’un exemple, alors soyez imaginatif mais pas trop car il doit rester simple et identique chaque soir.

Le simulateur de coucher pour recréer le crépuscule

Certains simulateur d’aube ont une option de simulateur du coucher du soleil et permettent à l’enfant de s’endormir naturellement bercé en suivant la baisse d’intensité progressive de la lumière.

Certains sont équipés d’un MP3 pour écouter une berceuse ou des sons de la nature afin que votre enfant s’endorme dans les meilleures conditions (voir photo ci-contre).

Le matin, il pourra également se réveiller par la lumière. Longtemps utiliser en pédiatrie, le simulateur d’aube est une invention idéale pour rythmer votre enfant sur les donneurs de temps que sont le jour et la nuit.


Prenez ce temps comme un temps de pause entre vous et lui

Pour que le moment du rituel soit agréable pour chacun, évitez qu’il dure plus de 10 minutes sous peine qu’il devienne une contrainte. Quand, il grandit, ce moment peut être pour votre enfant un temps privilégié pour les confidences.

Le rituel des soirs de grosse fatigue

Les soirs de fatigue, ne lésiner pas sur ce rituel car vous si vous le supprimez ou le raccourcissez votre enfant risque d’être perturbé et non apaisé. Ainsi, il risque de mettre beaucoup plus de temps à s’endormir, de pleurer ou bien de vous appeler de nombreuses fois.

En résumé, le rituel du coucher c’est :

  1. un moment de calme
  2. un moment rassurant
  3. un moment court (pas plus de 10 mminutes)
  4. un moment privilégié
  5. une suite d’événement identique chaque soir

Les cycles du sommeil

Si la durée du sommeil évolue avec l’âge de l’enfant, il en est de même pour l’organisation des cycles de sommeil.

Le sommeil est caractérisé par la succession de cycle identique composé eux même de différents types de sommeil. Ainsi, c’est la durée et la composition de chaque cycle qui différent selon l’âge.

On peut comparer un cycle de sommeil à un train avec des wagons correspondant aux différents types de sommeil dans le cycle.

Le sommeil nocturne est composé de plusieurs trains. Attention à prendre le train à l’heure ! Attention aux périodes de transition d’un train à un autre où le sommeil est très fragile.


L’importance des cycles du sommeil

Vers 3 mois, la structure du sommeil évolue et on peut reconnaître tous les stades des cycles du sommeil de l’adulte. Les deux premières années d’un enfant sont primordiales pour sa sa vie de futur « dormeur ».

C’est pourquoi, le comportement des parents est essentiel à l’établissement d’un rythme jour/nuit stable de 24 heures en respectant les horaires des repas, du réveil et du coucher. La règle d’or est la régularité.

Les cycles du sommeil de 0 à 2 mois :

La durée d’un cycle de sommeil est de 50 minutes. Les cycles sont nombreux et chacun est composé d’une part de sommeil agité et d’autre part de sommeil calme. Entre chaque cycle, il existe une petite période de transition où votre bébé est tout prés de l’éveil. Lien petit train 2 wagons

Les cycles du sommeil de 2 à 6/9 mois :

La durée du cycle de sommeil est de 70 minutes. Le sommeil agité fait place au sommeil paradoxal. Ainsi, chaque cycle est composé d’un enchainement de sommeil paradoxal, sommeil lent et de sommeil lent profond. Lien petit train 3 wagons

Les cycles du sommeil à partir de 6/9 mois :

La durée du cycle est désormais de 90 à 120 minutes. Il est composé de cinq phases : sommeil lent très léger-sommeil lent léger-sommeil lent profond-sommeil lent très profond et sommeil paradoxal.

L’organisation du sommeil est déjà quasiment identique à celle de l’adulte. Le sommeil de votre enfant est fragile en début de cycle durant la phase de sommeil lent léger et également entre deux cycles où des réveils brefs apparaissent. Illustration train 5 wagons

Le sommeil étant organisé en cycle, il faut bien accrocher le premier wagon pour commencer son voyage dans la nuit. Il est donc important de reconnaître les signes de fatigue (bâillement-les yeux qui se ferment) de votre enfant et de le coucher dés leur apparition.

Si ce n’est pas le cas, il risque d’attendre la durée d’un cycle pour pouvoir s’endormir. L’idéal est néanmoins de coucher votre enfant à heure fixe, un peu avant ses signes de fatigue, et de prendre le temps du petit rituel rassurant du coucher.


Les besoins de sommeil

Le sommeil est, au même titre que la nutrition, un besoin physiologique fondamental. Le respect des besoins de sommeil de votre enfant est donc essentiel à sa bonne évolution. Il joue un rôle important notamment dans le développement du système nerveux et par conséquent dans la fonction de mémorisation. Il permet la sécrétion de l’hormone de croissance mais aussi la réparation des tissus.

Au final, le sommeil est un moteur du développement corporel, moteur, intellectuel et affectif de votre enfant.

De plus, nous savons aujourd’hui grâce à de nombreuses études que la mauvaise qualité de sommeil chez l’enfant augmente les risques pour sa santé notamment par le risque accru de développer l’obésité et bien d’autres problèmes de santé. Un bon sommeil augmente les chances de vivre en bonne santé.

Les besoins de sommeil de votre enfant évoluent avec son âge. Concrètement, la durée du sommeil diminue au fur et à mesure que l’enfant grandit.

Les besoins de sommeil de votre enfant en fonction de son âge

  1. 0-3 mois : 16 à 20 heures. Répartition sur toute la journée
  2. 3-6 mois : 16-17 heures. Jusqu’à 9 heures la nuit et 7 à 8 heures durant la journée
  3. 6 -12 mois : 14 à 15 heures. Environ 11 heures la nuit et 3 à 4 heures durant la journée
  4. 2-4 ans : 13 heures. Environs 11 h la nuit et 2 heures durant la sieste de l’après midi
  5. 4-6 ans : 11 heures en moyenne de sommeil nocturne. Disparition des siestes


Ces informations sur le besoin de sommeil de votre enfant correspondent à des moyennes et ne sont en conséquence en aucun cas des règles absolues.

Le découpage nuit/jour de 3 à 6 mois par exemple correspond à un enfant qui fait ses nuits. Or, il est courant qu’un enfant ne fasse pas encore ses nuits à 3 mois, sans que cela ne soit inquiétant.

Pour faciliter l’endormissement et le réveil de votre enfant :


Au-delà de cet âge où le rythme de sommeil n’est pas encore tout à fait calé, vous pourrez évaluer le besoin de sommeil de votre enfant en calculant sa durée de sommeil en dehors de toute contrainte impérative de lever c’est à dire pendant les week-ends ou vacances.

Néanmoins, les spécialistes estiment que jusqu’à l’âge de 6 ans, votre enfant a un besoin de sommeil essentiel de 10 à 12 heures.

Aussi, quelques signes de manque de sommeil peuvent vous permettre d’être davantage vigilant quant à ses besoins.


Les signaux d’alerte de l’enfant fatigué

En dehors des véritables troubles du sommeil (lien), c’est durant la période de veille, c’est à dire pendant la journée, que vous pourrez repérer que votre enfant manque de sommeil.

Les signaux d’alarme

  1. Endormissement pendant un moment calme de la journée
  2. Réveil difficile
  3. Baisse de la concentration et baisse des performances scolaires
  4. Irritabilité voir hyperactivité en fin de journée
  5. Pertes d’appétit
  6. Yeux cernés


Si ces symptômes persistent sans troubles du sommeil apparent, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre car ils peuvent également cacher le début d’un épisode dépressif chez votre enfant.


La température idéale

La température idéale de la chambre de votre enfant est de 19°C. Le respect de cette température lui permet de ne pas avoir trop chaud et ainsi de ne pas se déshydrater en transpirant.

Un thermomètre dans la chambre de votre bébé vous permettra d’être attentive à la température ambiante. Pensez également à bien aérer cette pièce chaque jour.

Le lit

Entre 0 et 3 mois, vous pouvez privilégiez le berceau plus adapté à la taille de votre bébé et davantage rassurant pour lui par un entourage de proximité. Il représente davantage un petit cocon douillet.

Vers 4 mois, si vous avez choisi le berceau au début, celui-ci risque de devenir trop étroit. Dans ce cas, il est temps de passer au lit à barreau. Choisissez un modèle réglable en hauteur afin de pouvoir prendre votre enfant facilement sans vous faire mal au dos. L’autre option intéressante est un coté qui descend et permet à l’enfant de pouvoir sortir et monter dans son lit tout seul quand il grandit.

Vers deux ans, votre enfant pourra dormir dans un lit de grand. Ce dernier permettra également de faciliter l’acquisition de la propreté nocturne car votre enfant pourra facilement se lever pour aller aux toilettes.

La veilleuse ou simulateur d’aube

Les nouveaux nés n’ont pas encore peur du noir. Cette dernière fait plutôt son apparition entre deux et trois ans. Dans ce cas, il est important d’être à l’écoute de votre enfant et de le rassurer avec une petite veilleuse.

Cette dernière doit diffuser une lumière douce afin de ne pas troubler l’endormissement et le sommeil. Evitez donc les veilleuses qui projettent des ombres qui elles même peuvent faire peur à votre enfant. Vous pouvez également utiliser un simulateur d’aube qui simule également le coucher du soleil.


La musique

Vous pouvez utiliser la musique pour endormir votre bébé à condition qu’elle soit douce de type berceuse. Vous pouvez également préférez la petite boite à musique au lecteur CD. Le simulateur d’aube est dans ce sens idéal car la musique s’arrêtera au moment voulu et peut se déclencher aussi au réveil..


La literie

La literie doit être parfaitement adaptée aux dimensions du lit pour des questions de confort et surtout de sécurité. La tête de bébé risquerait de glisser dans le trou et de se retrouver coincée.

Vous pourrez préférer des matelas traités contre les acariens et des matelas à deux faces, été et hiver. Vous trouvez également des matelas « bio » en fibres naturelles (bambou, noix de coco) qui sont hypoallergéniques. Afin de protéger votre matelas, enfilez dessus une alèse imperméable.

Faites attention à ne pas remplir le lit de bébé de peluches afin de lui laisser de l’espace et pour une raison de sécurité. Vous pouvez néanmoins lui en laisser une à condition qu’elle corresponde bien à son âge.

Le doudou

Le doudou est l’allié par excellence du sommeil de votre enfant. Il est souvent choisi par votre enfant vers l’âge de 8 mois durant la période de l’angoisse de séparation. Votre enfant prend conscience qu’il est un être indépendant de vous et il lui faut par conséquent affronter la séparation lorsque vous n’êtes pas avec lui.

Le doudou est un moyen d’affronter cette séparation et l’angoisse résultante. Il sert d’objet transitionnel. Laissez votre enfant la liberté de choisir son doudou car c’est à lui de l’investir comme un objet rassurant. La seule précaution est que cet objet ne soit pas dangereux. Les doudous les plus courant sont des peluches ou des carrés de tissus.

Le linge de lit

Avant 1 an, évitez les oreillers, couettes, couvertures qui peuvent être dangereuses pour votre bébé et notamment être responsable de la mort subite du nourrisson. Préférez alors la turbulette appelée encore gigoteuse. Vous en trouverez à manche amovible pour servir à toutes saisons. L’été, vous pourrez également découvrir votre enfant s’il fait très chaud.

Côté lit, vous pouvez installer un tour de lit afin d’éviter que votre enfant ne se cogne contre les barreaux d’autant plus qu’ils aiment se blottir sur le coté du lit qui se veut rassurant pour eux. Cependant, ne couvrez pas la totalité du lit afin qu’il puisse voir l’extérieur quand il se réveille.

La couleur des murs

Avant même l’arrivée de votre bébé, vous vous posez la question de la couleur de sa chambre. Il est important de considérer la chambre comme un lieu de repos. Ainsi, les couleurs favorisant le calme sont idéales.

Choisissez plutôt une couleur froide comme le bleu qui représente l’apaisement et le repos. Le vert appelle également à la détente. Le choix de ces couleurs ou d’une couleur intermédiaire comme un bleu-vert ne vous empêche pas d’agrémenter par des petits motifs pochoirs ou par une frise.

Privilégiez dans ce cas des couleurs pastels et éviter les couleurs vives telles que le jaune ou le rouge qui sont davantage excitante et très peu propice au sommeil.

Et maintenant en ce qui attrait a la sieste:

Si votre enfant de 2½ ans dort seulement huit heures par nuit, ne veut plus faire de sieste et se comporte bien durant la journée, il est tentant de conclure qu’il n’a pas besoin de plus de sommeil. Détrompez-vous, huit heures de sommeil sont rarement suffisantes pour un enfant de cet âge. Encore de nos jours la plupart d’entre nous pensent au sommeil comme une cessation d’activité, un oubli dans lequel nous glissons et où rien ne se passe. Or c’est exactement le contraire.
En fait, dormir est aussi essentiel à l’enfant que d’être nourri et aimé. Nous savons maintenant avec la science du sommeil que cette période dans lequel nous passons le tiers de nos journées en moyenne, et c’est beaucoup plus chez les enfants, est loin d’être une simple mise en veilleuse de notre activité mentale et physique. Chez l’enfant, pendant que son corps dort, sur le plan physiologique, il y a aura entre autres, la sécrétion de l’hormone de croissance, l’élimination des déchets, le renforcement de son ossature, la cicatrisation des plaies (les bobos) et surtout la réponse de l’activation immunitaire (c’est pendant qu’il dort que son corps combat les virus). Sur le plan intellectuel (durant un stade particulier du sommeil) aura lieu entre autres, le traitement de l’information et la mémorisation, la maturation du système nerveux central, l’apprentissage de nouvelles matières, l’adaptation émotionnelle, etc…
La planification des siestes est donc importante, elle doit s’ajuster en fonction de l’âge et des besoins en sommeil de l’enfant. Le nombre de siestes dans la journée varie selon l’âge de l’enfant. Même si certains enfants sou­haitent abandonner la sieste dès l’âge de 2 ans, une période de repos (étendu sur son matelas sans dormir) peut très bien remplacer la sieste. Il n’est pas rare de les voir s’endormir. Combien de siestes l’enfant doit-il faire par jour ? Voici quelques repères :
  • De 0 à 3 mois : 4 à 6 périodes de sommeil dans la journée. En fait, durant la journée, il devrait demeurer éveillé un maximum de 2 heures à la fois.
  • Vers 4 à 6 mois : une sieste le matin, une en début d’après-midi et une autre en fin d’après-midi, tout en respectant le maximum de 2 heures d’éveil entre les périodes de sieste.
  • De 9 à 16 mois : une sieste en matinée et une autre en début d’après-midi.
  • À partir de 18 mois : une sieste en début d’après-midi.
  • Entre 2 et 3-4 ans : une sieste, immédiatement après le repas du midi.
  • Vers l’âge de 4-5 ans : une période de repos. En fait cette période de repos devrait demeurer toute la vie. Physiologiquement le corps réclame ce temps d’arrêt en début d’après-midi. Certains professeurs l’ont compris et intègrent un moment de détente après le repas du midi où à tout moment de la journée si les enfants sont très agités. En l’absence de locaux aména­gés, ils imposent un temps d’arrêt obligatoire : assis à leur petite table, les enfants ferment les yeux et appuient la tête sur leur bras.
 Chez les enfants, bien souvent le refus de faire la sieste n’est qu’un jeu dans lequel il s’oppose aux règles éta­blies. Ainsi, il s’affirme en tant qu’individu doté de carac­tère et de personnalité. Il est suggéré aux adultes (parents et éducateurs) d’accepter qu’un enfant refuse de faire de sieste, on ne peut forcer personne à dormir. Mais ATTENTION, il est primordial d’installer un temps de repos où l’enfant se trouve allongé sur son matelas ou dans son lit, les yeux ouverts s’il le désire, mais sans aucune stimulation de quelque sorte (jouet, livre ou autre). Chez les plus vieux, après quarante-cinq minutes de repos sans bruit, l’enfant qui ne s’est pas assoupi sera autorisé à se lever. Dans un milieu de garde, ces enfants pourraient participer à une activité calme, tel que lec­ture, casse-tête ou coloriage jusqu’à ce que les autres soient éveillés. Il faut éviter qu’un bénéfice se créer à l’idée de ne pas vouloir dormir cependant. Afin de répondre à leur désir de jouer, certains enfants sont prêts à mettre tout en œuvre pour sauter la période de dodo de l’après-midi. Soyez vigilent ! Le rôle du parent ou de l’adulte qui en prend soin est de répondre aux besoins de l’enfant (dormir est un besoin fondamental !) et d’entendre le désir de l’enfant sans toutefois y répondre.
Si votre enfant ne veut plus faire de sieste et qu’aucune période de repos n’a été instaurée pour la remplacer, il faut veiller à ce qu’il n’accumule pas une dette de som­meil. Certains symptômes pourront démontrer l’insuffisance de repos. Contrairement à l’adulte dont le manque de sommeil se traduit par de la fatigue et une somnolence diurne, chez les enfants la somnolence n’est pas toujours le signe prépondérant. Il faut être attentif à des signes tels que :
  • L’hyperexcitabilité,
  • l’irritabilité,
  • les colères,
  • l’intolérance à la frustration,
  • l’intolérance au changement,
  • les pleurs,
  • une humeur changeante. 
Les conséquences de la privation de sommeil chez l’enfant sont nombreuses. Il est totalement faux de croire qu’un enfant privé de sa sieste s’endormira plus facile­ment le soir venu. Au contraire, l’excès de fatigue peut retarder l’endormissement ; la soirée risque d’être fati­gante pour lui et éprouvante pour ses parents. Plus le niveau de fatigue est élevé, plus il est difficile de s’endormir, cette règle se vérifie tant pour les jeunes que pour les adultes. Par ailleurs, un enfant que l’on empê­che de faire la sieste s’habitue à lutter contre les signes de fatigue et a plus de difficultés à s’abandonner aux bienfaits du sommeil.
Parmi les conséquences néfastes d’une dette de som­meil chez l’enfant, on remarque que l’apprentissage et la capacité d’attention sont affectés ; il s’adapte moins faci­lement aux nouvelles situations ; le système immu­nitaire est affaibli donc celui-ci est plus sujet à contrac­ter des infections de toutes sortes.
Afin que la sieste remplisse efficacement son rôle, deux points sont à respecter :
  • La sieste de l’après-midi doit suivre le repas du midi, sinon l’enfant dormira trop tard dans l’après-midi. Or, pour bien dormir la nuit, il faut un temps de veille suffisamment long entre la dernière sieste et le moment du dodo en soirée. Cette sieste devrait s’engager vers midi 30 – 13 heures et se terminer au plus tard à 15 heures.
  • La sieste ne doit en aucun temps être associée à une punition par des propos tels que Si tu n’es pas sage, tu iras faire la sieste ou bien, Tu es infernal aujourd’hui, va faire la sieste ou encore qu’elle soit associée au statut de bébé Tu es un bébé, il est normal que tu fasses une sieste. La sieste est alors mal vécue et ne représente plus une pause bénéfique dans l’activité de la jour­née. 
Enfin, un enfant a assez dormi lorsqu’il s’éveille est de bonne humeur ET n’a pas de signe de fatigue dans l’heure qui suit !

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