14 novembre 2014

Journee mondiale du diabete

Le diabete est une cause qui me tiens beaucoup a coeur.
Je tiens vraiment a ce que vous preniez quelques minutes de votre temps pour lire cette article.
Parce que je crois en l'importance de detecter les symptomes rapidement et surtout... surtout.. d'etre pret a intervenir si vous rencontrez quelqu'un en crise

Il existe un certain nombre de symptômes précoces qui laissent supposer qu’un enfant pourrait être atteint d’un diabète de type 1.

Symptômes précoces


  • Mère qui réconforte sa fille dans le lit

    Besoin d’uriner fréquemment en grandes quantités (polyurie);
  • Augmentation de la soif (polydipsie);
  • Sécheresse de la bouche ou de la gorge;
  • Perte de poids;
  • Augmentation de l’appétit (polyphagie);
  • Sensation de fatigue ou de faiblesse.

Autres symptômes chez les tout-petits ou les nourrissons

  • Érythème fessier qui ne s’atténue pas avec une crème médicinale.

Graves symptômes

Ces symptômes se manifestent si le diabète n’est pas traité, ou dans certains cas quand il n’est pas diagnostiqué.
  • Perte de poids;
  • Maux de ventre;
  • Nausée et vomissements;
  • Respiration lourde et rapide (respiration de Kussmaul);
  • Somnolence.

Que se passe-t-il chez les enfants qui ne produisent pas d’insuline ou n’en prennent pas?

Quand l’enfant atteint du diabète mange, la nourriture est décomposée et le sucre est normalement libéré pendant la digestion. Ce sucre est absorbé dans la circulation sanguine et transporté vers les cellules. Cependant, le pancréas ne répond pas en produisant de l’insuline, ce qui fait que le sucre ne peut pas entrer dans les cellules. Quand le sucre demeure emprisonné à l’extérieur des cellules, une série d’événements se déclenche. L’enfant pourrait devenir fatigué, car les cellules sont littéralement affamées en raison du manque d’énergie. Pendant ce temps, le sucre continue de s’accumuler dans le sang. Si on ne faisait rien, le sang deviendrait avec le temps si épais et sirupeux qu’il ne circulerait plus dans les veines. Heureusement, les reins font leur travail. Ils filtrent le sang et se débarrassent des substances qui pourraient autrement nuire au corps.

La glycémie élevée et les reins

Quand les reins sentent que le taux de sucre dans le sang est élevé, ils commencent à s’en débarrasser dans l’urine. Le moment auquel les reins laissent le sucre entrer dans l’urine se nomme le seuil rénal.
  • Quand ce sucre excédentaire est éliminé, il prend aussi l’eau dans laquelle il a été dissout. En conséquence, l’enfant urine plus souvent et davantage simplement pour se débarrasser du sucre. C’est ce que l’on appelle la polyurie.
  • Plus le taux de glycémie est élevé, plus l’enfant urine souvent. Il en résulte souvent une déshydratation, ce qui fait que le corps demande davantage d’eau, et l’enfant a de plus en plus soif. C’est ce que l’on appelle la polydipsie.
Les enfants pourraient se plaindre d’avoir la bouche sèche et pâteuse ou d’avoir la gorge sèche. Des parents ont mentionné que leur enfant buvait d’un trait des cartons de jus de fruits ou de grandes quantités de lait ou d’eau. Parfois, les parents pensent que leur enfant urine autant parce qu’il boit beaucoup. Ils tentent donc de limiter la quantité de liquides que l'enfant consomme. Cependant, l’enfant continuera d’uriner souvent, parce que la priorité du corps est d’éliminer le sucre excédentaire. Ce n’est qu’en buvant autant de liquide que l’on peut éviter la déshydratation.
L’urine excessive et la soif sont habituellement les premières indications d’une glycémie élevée (hyperglycémie) liée au diabète. Certains enfants doivent se lever en pleine nuit pour aller à la toilette (nycturie). Les jeunes enfants pourraient même commencer à mouiller le lit (énurésie). La perte de sucre dans l’urine, combinée à la déshydratation et à l’incapacité à utiliser le sucre dans le sang, peut mener à une perte de poids malgré une augmentation de l’appétit (polyphagie). À mesure que les symptômes se développent, les enfants se sentent souvent fatigués, étourdis et faibles.

Symptômes chez les nourrissons et les tout-petits

Les symptômes précoces pourraient ne pas être aussi évidents chez les nourrissons et les tout-petits. Il est difficile de reconnaître la soif chez les jeunes enfants qui ne peuvent pas parler. Les poussées de croissance normales peuvent aussi entraîner des changements de l’appétit. Dans ces cas, les enfants pourraient rapidement progresser vers de graves symptômes avant que le diabète soit décelé. Un autre symptôme chez les enfants qui portent des couches pourrait être un érythème fessier qui ne s'atténue pas avec une crème médicinale. Le sucre excrété dans l’urine est propice à la prolifération des champignons ou des levures. Chez les filles plus âgées, les infections aux levures (par exemple sécrétions vaginales appelées leucorrhées ou démangeaisons) pourraient aussi être un symptôme.

Utilisation des graisses pour l’énergie (symptômes plus avancés)

Le corps a besoin d’énergie pour survivre. Quand le pancréas ne produit pas d’insuline ou si l’insuline ne fonctionne pas, les cellules ne reçoivent pas d’énergie. Avec le temps, le corps commence à décomposer le gras et les protéines qu’il utilise comme énergie. À ce moment, il y a une perte de poids. Au cours de ce processus, le corps fabrique aussi un sous-produit qui pourrait devenir un poison. Ce sont les cétones ou acétone. Il s’agit du même produit chimique utilisé dans le dissolvant.
Dès que les cétones sont produites, les reins reconnaissent qu’elles sont toxiques et les filtrent dans l’urine. Si le corps ne peut pas excréter les cétones aussi rapidement qu’elles sont produites, ces dernières commencent à s’accumuler dans le sang. Il en découle des symptômes comme des maux de ventre et une grave nausée. Cette accumulation de cétones se nomme l’acidocétose diabétique. Quand le corps ne peut pas se débarrasser de toutes les cétones par l’urine, il peut même commencer à les exhaler, ce qui faitqu’une odeur fruitée ou étrange peut être sentie dans l’haleine de l’enfant. La respiration lourde et rapide est une façon par laquelle le corps tente de se débarrasser de davantage de cétones. C’est ce que l’on appelle la respiration de Kussmaul.
L’acidocétose est un trouble grave. Elle peut mener à la perte de conscience et à la mort. Heureusement, on peut corriger la situation en administrant du liquide et de l’insuline par intraveineuse. En fait, il s’agit de l’état le plus grave que connaîtront les enfants atteints de diabète. Une fois qu’un enfant a été diagnostiqué diabétique et que les parents obtiennent les outils et le soutien dont ils ont besoin pour soigner la maladie, l'acidocétose diabétique devrait être totalement évitable.
Aujourd’hui, on diagnostique habituellement le diabète avant le développement d'acidocétose diabétique. Si un enfant présente les symptômes classiques du diabète, il devrait s’ensuivre d’autres examens.


On parle d’hypoglycémie quand il y a une baisse anormale de la glycémie. Que faire en cas d'hypoglycémie et comment en reconnaître les signes et les effets ? Comment aider une personne diabètique qui fait une crise d'hypoglycémie à côté de moi ? Que faire si elle est inconsciente ? Dois-je l'aider à se resucrer ou appeler les secours ?
Quelques conseils pour faire face à la survenue d'une crise hypoglycémique.

Il existe un risque d’hypoglycémie principalement chez les personnes traitées par insuline et celles traitées par sulfamides hypoglycémiants (Daonil®, Diamicron®, Amarel®, Euglucan®…).

Les personnes à risque et les signes de l'hypoglycémie


Voici quelques signes de l’hypoglycémie qui peuvent être remarqués par l’entourage d’une personne diabétique :
  • Tremblements
  • Pâleur
  • Trouble de la parole
  • Trouble de l’équilibre (mouvements anormaux)
  • Trouble de l'humeur (tristesse, agressivité ou euphorie)

Que faire en cas d’hypoglycémie ?

Il s’agit d’une urgence qu’il faut traiter immédiatement !

Six situations peuvent se présenter :
  1. Si la personne est consciente et qu’elle peut se re-sucrer seule : dès que les premiers signes de l’hypoglycémie se font sentir (et que l'on peut, de préférence, le confirmer  par une glycémie capillaire), il faut arrêter toute activité et s’asseoir calmement. Si vous êtes en voiture, il faut se garer rapidement et en toute sécurité. Ensuite, il faut se resucrer mais pas trop ! 15 grammes de glucides suffisent : 3 morceaux de sucre, par exemple, ou un verre de jus de fruit, un verre de soda non light, 1 cuillère à soupe de confiture ou de miel. (A éviter : le chocolat ou les fruits, dont l’effet hyperglycémiant est plus lent).
  2. Si la personne n’est pas en état de se resucrer seule, l’intervention de l’entourage s’impose.
  3. Si vous détectez les signes de l'hypoglycémie (voir plus haut), il faut aider en douceur la personne à se resucrer, même si elle nie faire une hypoglycémie (la convaincre n’est pas chose facile parfois !).
  4. Si la personne est inconsciente (coma, agitations, convulsions…) : il ne faut surtout pas lui faire avaler du sucre ou quoi que ce soit (l’aliment risquerait de passer dans les voies respiratoires et de l’étouffer).
  5. Si la personne est traitée par insuline, si vous êtes un proche et que vous savez faire une injection, vous pourrez pratiquer une injection de glucagon. Il est important de s'entraîner à faire des injections afin de ne pas paniquer le jour de la crise.
  6. Si vous ne parvenez pas à gérer la situation, contactez les secours : Composez le 15 depuis un téléphone fixe ou le 112 depuis un téléphone portable.
Après une hypoglycémie sévère, ou si les hypoglycémies sont fréquentes, il faut chercher à comprendre le malaise hypoglycémique en analysant les circonstances et les causes de la survenue (retard dans la prise d’un repas, dose d’insuline inadaptée au repas ou à l’activité...) et en discuter avec votre médecin.

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