14 septembre 2014

Journee mondiale des Premiers secours

Vous voyez une personne ou votre enfant en detresse vous savez quoi faire?
Voici quelques petits trucs qui peuvent sauver une vie!

Convulsions chez l'enfant:
Une fièvre élevée est la première cause de convulsions chez l'enfant. Bien qu'impressionnantes, ces convulsions restent généralement bénignes. Dans tous les cas, l'enfant doit impérativement être vu par son médecin traitant ou amené aux urgences.
Le déroulement des crises est immuable. Intervient tout d'abord une phase de rigidité corporelle puis de contractures. Ensuite, le sujet connaît une phase de relâchement avec une période d'inconscience de durée variable.

Protéger l'enfant

Pendant les convulsions, il ne faut pas contrarier l'enfant. Penser seulement à le protéger : en utilisant des coussins et serviettes, évitez qu'il ne se heurte aux objets qui l'entourent.
Lors de la phase de relâchement, basculez prudemment la tête de l'enfant en arrière puis mettez la victime en position latérale de sécurité.

S'agit-il de fièvre ?

Les convulsions chez l'enfant Il est indispensable de prendre préalablement sa température. En cas de fièvre, ôtez tous ses vêtements et laissez l'enfant à l'air frais. Vous pouvez également lui administrer un bain d'une température inférieure de deux degrés à celle de l'enfant.
Attention, si la crise ne prend pas fin, appelez immédiatement le SAMU (15)  ! Ne mettez jamais vos doigts dans la bouche de l'enfant en crise convulsive car vous risqueriez d'être mordu.
Un conseil pour prévenir les crises de convulsion : prenez toujours la température d'un enfant si vous pensez qu'il peut avoir de la fièvre. Utilisez à cet effet un thermomètre. En effet, lui apposer une main sur le front ne suffit pas pour évaluer sa température !

Corps etrangers:

La présence d'un corps étranger dans l'oeil, le nez ou l'oreille est un accident fréquent qui peut nécessiter l'avis d'un médecin spécialiste. Néanmoins, s'il s'agit d'une poussière ou d'un insecte, un geste simple peut résoudre ce désagrément.

Comment réagir ?

Corps étranger dans l'oeil Corps étranger dans l'oeil
L'extraction d'un corps étranger de l'oeil n'est possible que si ce corps est facilement accessible.
Pour un insecte ou une poussière, utilisez un coin de mouchoir propre ou une compresse en écartant doucement les paupières avec votre pouce et votre index.
Pour explorer la face interne de la paupière supérieure, retournez celle-ci avec une allumette, demandez à la victime de regarder à l'opposé et saisissez le corps étranger à l'aide d'un coin du mouchoir ou de la compresse.
Si l'objet est coincé, s'il existe un corps étranger planté dans la cornée ou si le corps étranger est invisible - comme dans le cas de débris de verre, n'essayez sous aucun prétexte d'extraire l'objet. Bandez alors les deux yeux en prenant garde de ne pas appuyer sur ceux-ci. Il convient alors de transporter la victime en position allongée aux urgences ophtalmologiques les plus proches.
Corps étranger dans le nez
Cet accident arrive le plus souvent aux jeunes enfants qui enfoncent de petits objets dans leurs narines. Dès lors, ces corps étrangers peuvent entraîner une obstruction ou une infection en endommageant la muqueuse nasale.
Vous ne devez en aucun cas essayer de les retirer. La moindre manoeuvre pourrait en effet provoquer des lésions supplémentaires, voire provoquer l'enfoncement du corps étranger dans les voies aériennes. Amenez directement l'enfant aux urgences ORL les plus proches.
Corps étranger dans l'oreille
Un petit objet peut être coincé dans l'oreille et provoquer ainsi une surdité temporaire ou une infection. Là encore, il ne faut à aucun moment tenter l'extraction. Cette dernière risquerait de provoquer un traumatisme du conduit auditif ou du tympan. Cette fois encore, la solution passe par les urgences ORL les plus proches.
Si un insecte est emprisonné dans l'oreille, rassurez la victime et aidez-la à s'asseoir. Ensuite, verser doucement de l'eau tiède dans l'oreille de manière à déloger l'insecte.
Si ces manoeuvres sont inefficaces, il est impératif de vous rendre aux urgences.

Comment éviter ces situations ?

Il est indispensable de porter des lunettes de protection en cas de manipulation d'outils pouvant provoquer des projections.
Il est par ailleurs important d'expliquer aux enfants le risque encouru avec de tels objets, notamment celui d'obstruction.
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé.

Crise d'asthme:

L'asthme est une maladie qui se traduit par des spasmes des muscles de la paroi des voies aériennes, conduisant à un rétrécissement de celles-ci qui rend la respiration difficile.
La crise d'asthme On identifie parfois les facteurs déclenchant d'une crise d'asthme, comme une allergie, la prise de certains médicaments, un phénomène infectieux, etc.
Le plus souvent, les asthmatiques sont capables de traiter eux-mêmes leur crise, à l'aide de médicaments (broncho-dilatateurs) qu'ils connaissent bien. Néanmoins, parfois ils sont dans l'impossibilité d'accéder à leurs médicaments (du fait de l'importance de la crise, de l'oubli des médicaments, d'un déplacement...). Ils ont alors besoin de votre aide.

Comment reconnaître une crise d'asthme ?

La victime présente :
  • Des difficultés respiratoires, avec une phase d'expiration très prolongée ;
  • Un sifflement lorsqu'elle expire ;
  • Une angoisse ou une agitation ;
  • Une difficulté à parler et à chuchoter ;
  • Une toux sèche.

Devant toute crise d'asthme :

Vous devez garder votre calme et rassurer la victime. En effet l'angoisse ne peut qu'aggraver la crise.
Mettez la victime dans la position où elle se sent le mieux, souvent une position assise.
Demandez-lui de respirer lentement et profondément.
Agir contre la crise d'asthme Demandez-lui si elle prend habituellement des médicaments, procurez-les lui, et facilitez leur auto-administration.
S'il s'agit d'une première crise, la victime n'a aucun médicament. Dans ce cas mettez-la dans la position où elle se sent le mieux, ne lui donnez aucun médicament sans prescription médicale et appelez son médecin traitant

Intoxications:

Les intoxications peuvent être d'origine alimentaire ou dues à des produits toxiques. Dans tous les cas, il faudra en rechercher la cause afin de prendre les mesures qui s'imposent. Parfois, une même intoxication touche plusieurs personnes. On parle alors de toxi-infection collective.
Les intoxications peuvent avoir plusieurs origines : des aliments, des produits chimiques, des gaz.

Les intoxications alimentaires

Elles sont causées par la consommation d'aliments contaminés. Ci-dessous, quelques signes qui peuvent vous mettre sur la piste :
  • Les nausées et vomissements ;
  • Les douleurs abdominales ;
  • La diarrhée ;
  • La fièvre.
Ces signes peuvent apparaître entre 1 heure et 24 heures après l'absorption de l'aliment contaminant. Vous devez alors consulter au plus vite votre médecin traitant.
Que faire en cas d'intoxication Allongez la victime et pensez à conserver les vomissures pour les présenter à votre médecin.
En cas d'intoxication par les champignons, conservez des échantillons de ceux-ci, à des fins d'identification.
Attention, chez l'enfant, une déshydratation peut être la conséquence d'une intoxication alimentaire mal traitée.

Les intoxication par toxiques

Des intoxications par produits chimiques peuvent survenir sur certains lieux de travail ou lors d'accidents domestiques.
En cas d'inhalation de gaz toxique
  • Si vous vous trouvez en présence d'une victime d'inhalation de gaz toxique, intervenez sans prendre de risque personnel ;
  • Eloignez la victime du danger et placez là, si possible, à l'air libre ;
  • Vérifiez sa respiration.
Agissez en fonction de l'état de la victime :
  • Si elle est inconsciente, placez-la en position latérale de sécurité ;
  • Si elle est en arrêt respiratoire, pratiquez le bouche-à-bouche.
Appelez les secours spécialisés : sapeurs-pompiers (18)

Les intoxications au monoxyde de carbone (CO)

Les intoxications au CO sont fréquentes, parfois dramatiques et surviennent le plus souvent en hiver. Ces accidents sont causés par des appareils de chauffage comme les chauffe-eau, ou les chaudières, défaillants.
Les signes d'une intoxication au CO sont :
  • Des maux de tête ;
  • Des vertiges ;
  • Des nausées ou des vomissements ;
  • Des troubles du comportement ;
  • Une somnolence puis une inconscience.
Dans ce cas il faut appeler les secours spécialisés, à savoir les sapeurs-pompiers (18) . Si vous intervenez pour sauver une personne intoxiquée, ne prenez aucun risque et gardez à l'esprit que le CO est inodore.
En cas de somnolence ou d'inconscience, placez la victime en position latérale de sécurité. En cas d'arrêt ventilatoire, pratiquez le bouche-à-bouche.        

Quelques précautions

Si vous êtes amené à courir des risques sur votre lieu de travail, conformez-vous bien aux normes de sécurité.
A la maison, faites contrôler régulièrement tous les appareils de chauffage par des professionnels et assurez une libre circulation de l'air dans les pièces concernées.

Malaise cardiaque:

Consécutif à une diminution de l'oxygénation du coeur, et généralement secondaire à une obstruction des artères coronaires (artères qui apportent l'oxygène au coeur), le malaise cardiaque peut être précurseur de l'arrêt cardiaque. Pour cela, il représente une urgence et doit imposer un appel au SAMU (15) le plus précoce possible.
Distinct du malaise bénin, le malaise cardiaque peut mettre en danger la vie de la victime. Sachez comment y faire face et comment l'identifier.

Comment le reconnaît-on ?

Le malaise cardiaque Le malaise cardiaque se traduit le plus souvent par :
  • Une forte douleur "qui serre" la poitrine, et qui peut avoir des irradiations c'est à dire se déplacer vers les bras, le cou ou le creux de l'estomac ;
  • La victime est souvent angoissée et la douleur peut s'accompagner d'essoufflement, de sueurs et/ou de nausées.

Comment réagir ?

La victime a mal dans la poitrine…
Mettez-la, immédiatement, au repos : allongez-la sauf si elle adopte spontanément une autre position (demi-assise, assise…) où elle se sent le mieux…
Le malaise cardiaque
Rassurez la victime et demandez-lui :
  • Prenez-vous un traitement ? Est-ce la première fois ?
  • Avez-vous une maladie ?
  • Depuis quand avez-vous mal ?
Après avoir recueilli ces informations, appelez son médecin traitant.
En son absence ou si les douleurs persistent plus d'une dizaine de minutes, Alertez immédiatement le SAMU (15) .
Donnez alors les indications suivantes :
  • Le "pourquoi" de votre appel : "une personne qui a mal dans la poitrine" ;
  • Le numéro de téléphone d'où vous appelez ;
  • La localisation précise du lieu où vous êtes : N°, rue, escalier, appartement, villa, digicode, etc.
Répondez aux questions qui vous seront posées par le médecin :
  • Que ressent la victime ?
  • Comment est la douleur ? Y-a-t-il des irradiations ?
  • La victime présente-t-elle des sueurs, des vomissements ?
  • Quel est son état de santé habituel ?
  • Quels sont les premiers gestes que vous avez effectués ?
  • Le message d'alerte achevé, attendez que le médecin vous demande de raccrocher.
Pour éviter ça…
En cas de douleur dans la poitrine, il n'y a pas une minute à perdre pour que la victime ait toutes ses chances. L'alerte immédiate aux services d'urgence (15) est indispensable pour diminuer les délais de mise en oeuvre des gestes qui permettront à la victime de récupérer une fonction cardiaque normale.
Tout retard et tout imprécision peuvent concourir à l'aggravation de l'état de la victime.
Enfin pour ne pas en arriver là :

  • Surveillez votre alimentation ;
  • Ne fumez pas trop ;
  • Effectuez régulièrement une visite de contrôle chez votre médecin traitant ;
  • Suivez les prescriptions de votre médecin et effectuez les examens qu'il vous prescrit.
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé.

Malaise diabetique:

Le diabète est une maladie au cours de laquelle le corps ne parvient pas à réguler la concentration de sucre dans le sang. Les diabétiques dont le pancréas (qui sécrète normalement l'insuline) est malade, sont dans l'impossibilité de réguler leur taux de sucre, et sont dans l'obligation de s'injecter régulièrement des quantités d'insuline qui remplacent la sécrétion naturelle de notre corps.
Les accidents les plus fréquents chez les diabétiques sont : l'hyperglycémie et l'hypoglycémie.
Comment réagir ?

L'hyperglycémie

Il s'agit d'un taux élevé de sucre dans le sang, qui correspond souvent à l'épisode de découverte du diabète, mais qui peut survenir aussi en cas d'excès de table, chez un diabétique traité, ou à la suite du mauvais suivi du traitement.
1_16 Comment la reconnaître ?
  • Le patient dit avoir un diabète ;
  • Il présente une respiration ample et difficile ;
  • Son pouls est en général rapide ;
  • Son haleine à une discrète odeur d'acétone (odeur proche de celle du vernis à ongles) ;
  • Il a beaucoup soif et urine fréquemment.
Conduite à tenir ?
  • Après avoir recueilli l'ensemble des signes, appelez le médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) ;
  • En cas de troubles de la conscience, mettez la victime en position latérale de sécurité et surveiller sa respiration ;
  • Dans tous les cas conformez-vous aux indications transmises par le médecin.
L'hypoglycémie
Comment la reconnaître ?
Il s'agit d'une diminution du taux de sucre dans le sang qui peut survenir chez un diabétique traité qui s'est trompé dans ses doses d'insuline ou bien qui n'a pas assez mangé.
La victime ressent une sensation de faiblesse, transpire, est pâle. Parfois elle présente des troubles du comportement (désorientation, agressivité ), qui peuvent faire croire à un état d'agitation psychiatrique.
Conduite à tenir ?
2_16 Y-penser systématiquement devant tout diabétique traité.
Le plus souvent, les diabétiques sont préparés à de tels incidents, et corrigent par eux-mêmes en absorbant du sucre.
Si la victime ne peut subvenir à ses besoins :
  • Aidez-la à s'asseoir ou à s'allonger ;
  • Administrer lui une boisson sucrée.
Si le malaise cesse, laissez-la se reposer et conseillez-lui de consulter son médecin
Si le malaise se poursuit, rassurez la victime et demandez-lui :
  • Quel est sont traitement ? Est-ce le premier épisode de ce type ?
  • Depuis quand est apparu ce malaise ?
En cas de trouble de la conscience, mettre la victime en Position Latérale de Sécurité.
Après avoir recueilli ces informations, alertez immédiatement le 911
Donnez alors les indications suivantes :
  • Le "pourquoi" de votre appel : "une personne    diabétique qui a un malaise" ;
  • Le numéro de téléphone d'où vous appelez.
  • La localisation précise du lieu où vous êtes : N°, rue, escalier, appartement, villa, digicode, etc ;
  • Répondez aux questions qui vous seront posées par le médecin :
    • Que ressent la victime ?
    • La victime présente-t-elle des sueurs, des vomissements ?
    • Quel est son état de santé habituel ?
    • Quels sont les premiers gestes que vous avez effectués ?
  • Le message d'alerte achevé, attendez que le médecin vous demande de raccrocher.
  • En attendant les secours, surveillez la victime.

Pour éviter ça…

Pour mémoire, l'hypoglycémie peut survenir après un effort physique à jeun, sans aucun trouble diabétique, dans ce cas il est nécessaire d'absorber du sucre ou un aliment sucré.
La meilleure prévention est bien sûr d'absorber des sucres lents et des sucres rapides avant tout effort physique.
Concernant les diabétiques, un suivi régulier par son médecin traitant est indispensable.

Saignement de nez:

Le saignement de nez est un mal fréquent, qui peut avoir des origines bien différentes. Il est banal chez un enfant, qui vient de mettre les doigts dans son nez, mais il devient beaucoup plus inquiétant s'il survient après un coup sur la tête.
Dans tous les cas, l'interrogatoire de la victime et l'examen local permettront d'évaluer la gravité de ce saignement.

Comment réagir en cas de saignement du nez ?

Les saignements de nez Le saignement de nez ou épistaxis survient, le plus généralement, de manière spontanée ou après un traumatisme direct sur le nez.
La conduite à tenir est simple, il suffit d'appuyer avec son doigt sur la narine qui saigne pendant au moins 10 minutes, en maintenant la tête penchée en avant.
Pour le confort de la victime, il est souhaitable de la faire s'asseoir, le coude calé sur une table ou sur l'accoudoir d'un fauteuil.
En relais de l'appui digital, on peut utiliser des petites ouates hémostatiques et cicatrisantes vendues en pharmacie.
L'utilisation d'un glaçon posé à la racine du nez peut également favoriser l'arrêt du saignement.
Si malgré ces premiers gestes, le saignement se poursuit, appelez le médecin.

Ce qu'il ne faut pas faire

Les saignements de nez A aucun moment, il ne faudra allonger la victime ou pencher sa tête en arrière. En effet, dans cette position, le sang coule dans l'arrière gorge ; ce qui peut provoquer des vomissements et ne permet pas la formation d'un caillot.

Quand faut-il consulter ?

Il est indispensable de consulter un médecin :
  • Si le saignement de nez survient après un choc ou un coup sur la tête ;
  • Si le saignement se poursuit, après avoir effectué les premiers gestes de secours ;
  • Si le malade est traité pour hypertension artérielle ;
  • S'il présente d'autres symptômes (maux de tête, vomissements...) ;
  • En cas de récidive de saignement de nez.
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé.

Coup de chaleur:

Le coup de chaleur, ou hyperthermie, résulte d'une exposition prolongée à la chaleur. Le coup de chaleur peut frapper un individu placé dans une ambiance surchauffée (une pièce, une voiture laissée en plein soleil, etc.) ou trop couvert.
Le coup de chaleur C'est une fièvre élevée qui provoque une dangereuse surchauffe du corps. Cela peut entraîner l'inconscience du sujet quelques minutes seulement après l'apparition des premiers symptômes.
Le coup de chaleur menace principalement les enfants.
Comment réagir ?
  • Transportez la victime dans un lieu frais, déshabillez-la au maximum puis allongez-la ;
  • Enveloppez le sujet dans un drap humide et frais ou appliquez des compresses - ou un linge humidifié à l'eau froide - sur le visage et tout le corps ;
  • Si la victime est consciente, faites-lui boire de l'eau fraîche.
En cas de perte de connaissance, mettez la personne en position latérale de sécurité et surveillez la jusqu'à l'arrivée des secours.
Consultez systématiquement un médecin, même dans les cas simples où l'état de la victime s'améliore rapidement.

La déshydratation du jeune enfant

A la suite d'un coup de chaleur, d'une maladie associant diarrhée et vomissements ou d'une fièvre élevée, un jeune enfant peut se déshydrater extrêmement rapidement.
Face à un enfant abattu et fatigué, recherchez des indices. Voici quelques signes de déshydratation :
  • Un pli cutané, observé en pinçant la peau du ventre de l'enfant : elle reste plus longtemps plissée qu'à la normale ;
  • Un dessèchement de la langue ;
  • Des yeux cernés ;
  • Des troubles de la conscience totalement inattendus.
Dans ce cas, appelez immédiatement le SAMU en composant le 15. Donnez alors les indications suivantes :
Indiquez clairement la cause de votre appel: " un enfant déshydraté ", par exemple. Donnez à votre interlocuteur le numéro de téléphone à partir duquel vous appelez. Fournissez tous les éléments de localisation géographique nécessaires à l'intervention des secours. Soyez bien précis, mentionnez le numéro, le nom de la rue, l'escalier, l'appartement, le digicode, etc.
Comment éviter les coups de chaleur ?
  • Ne laissez jamais, pas même pour quelques minutes, un enfant dans une voiture immobilisée en plein soleil ;
  • N'exposez pas les jeunes enfants au soleil, en particulier dans les zones géographiques de fort ensoleillement ;
  • Ne couvrez pas les jeunes enfants, surtout lorsqu'ils ont une fièvre élevée ;
  • Ne restez pas trop longtemps dans des endroits surchauffés.
Avertissement : la seule façon de bien effectuer ce type de gestes est d'avoir bénéficié auparavant d'une formation de secouriste diplômé.

Dents casses:

Un traumatisme dentaire, que la dent soit ou non cassée, est toujours une urgence. Effectivement plus la prise en charge est rapide, plus les chances de récupérer la dent en bon état de fonctionnement sont grandes. Dans la pratique, quand la dent a été expulsée sous l'effet du choc, elle doit être réimplantée dans les 20 minutes. L'enfant peut la garder dans sa bouche, au contact de sa salive, en attendant l'intervention du dentiste.
Il doit bien sûr faire attention à ne pas l'avaler. A cet effet, on peut l'envelopper dans une gaze par exemple. Autre milieu favorable au transport de la dent, le lait ou le sérum physiologique, qui permet de gagner quelques minutes supplémentaires.
Réagir rapidement
Dent cassée Si la dent est cassée et que seul un fragment peut être recollé, il convient, là encore, de conserver le morceau "en bouche". Les circonstances sont alors idéales et la réparation quasi-immédiate, surtout si la fracture intéresse la pulpe. Il existe maintenant des colles et des composites permettant de recoller le fragment ou de reconstituer la dent si le morceau a été perdu.
Des radiographies sont de toute façon nécessaires pour s'assurer de l'intégrité des dents voisines. On peut ainsi éliminer l'éventualité d'une fracture de la racine même si les dents ne sont apparemment pas cassées. Il n'est pas question d'attendre la fin de la journée pour s'en occuper si l'accident s'est produit dans la matinée : aucun dentiste ne vous en voudra de bouleverser son programme pour ce motif.
Les bons réflexes
Lorsque la dent a été expulsée, elle est remise en place après désinfection puis une contention (c'est-à-dire une immobilisation) est réalisée avec un petit fil maintenu par des composites, opération proche de la contention d'une articulation. Si les dents doivent nécroser, mourir, elles le font en général dans le semestre suivant le choc. Cela justifie des visites de surveillance à intervalle régulier, jusqu'à deux à trois ans après le traumatisme. Un changement de couleur n'est pas un bon signe.
Enfin un traumatisme dentaire n'est jamais banal, qu'il affecte les dents de lait ou les dents permanentes. Le germe de dent définitive peut souffrir de l'expulsion ou de l'intrusion d'une dent de lait. Si, par ailleurs, rien n'a été fait sur cette dent de lait et si un abcès survient, le germe devient également vulnérable.

Piqures et morsures

Les vacances passent bien souvent par une redécouverte de la nature. Mais vous n'y êtes pas seuls et votre arrivée peut entraîner parfois des réactions vives des occupants à l'année : insectes, serpents, etc. Bien que fréquentes, les morsures et piqûres ne sont pas toutefois à négliger. Quatre risques sont à craindre. Découvrez comment les appréhender et sachez comment réagir.
piqure_morsure Les morsures et les piqûres d'animaux sont des accidents très fréquents, qui exposent essentiellement à quatre risques :
  • Le saignement (dans ce cas il suffit d'appuyer sur la plaie) ;
  • L'infection ;
  • Le tétanos ;
  • L'action spécifique de la toxine ou des microbes apportés directement par la morsure ou la piqûre.
Outre la conduite habituelle face à une plaie simple, il est indispensable d'effectuer quelques gestes spécifiques en fonction de l'animal à l'origine de la plaie.
Comment réagir ?
Morsures d'animaux
En cas de morsure, qu'il s'agisse d'un animal domestique ou sauvage, la conduite à tenir est la même :
  • Tout d'abord lavez-vous soigneusement les mains, à l'eau et au savon ;
  • Nettoyez alors délicatement la plaie, à l'eau tiède et à l'aide d'un savon de Marseille puis appliquez une solution antiseptique cutanée non colorée (que vous demanderez à votre pharmacien) ;
  • Evitez de toucher la plaie avec vos doigts lors des soins ;
  • Laissez sécher à l'air pendant quelques minutes ;
  • Terminez en plaçant un pansement prédécoupé (ou une compresse stérile) et de la maille élastique.
Recommandez à la victime de consulter son médecin traitant.
Attention, la rage est une maladie virale potentiellement mortelle. Si la victime est mordue dans une région où la rage est endémique et si l'animal n'a pu être capturé, la victime doit recevoir une vaccination antirabique.
Morsure de vipère
En France, le seul serpent venimeux est la vipère, dont la morsure est exceptionnellement mortelle. En cas de suspicion de morsure (morsure survenue dans un bois, deux marques de morsures rapprochées...), effectuez exactement les mêmes gestes que devant toute morsure animale. Immobilisez le plus possible la victime (elle peut par exemple être transportée en position allongée dans une voiture) et prenez conseil aux urgences d'un hôpital. En aucun cas n'injectez de sérum antivenimeux : les réactions néfastes vis-à-vis du sérum sont plus fréquentes que les risques encourus du fait de la morsure.
Piqûres d'animaux
Les piqûres d'insectes sont habituellement plus douloureuses que dangereuses. Néanmoins, chez un sujet allergique, une réaction violente peut parfois être gravissime. La douleur initiale est suivie d'un gonflement.
Devant toute piqûre, si un dard est visible, enlevez celui-ci avec une pince à épiler préalablement désinfectée à l'alcool à 70°.
Ensuite, effectuez exactement les mêmes gestes que devant toute plaie simple ou morsure.
Vérifiez la vaccination anti-tétanique de la victime.



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