04 avril 2016

Reflexion




Un peu de lecture, pour aider nos enfants a developper leur confiance:
Oui, les bases du sentiment de confiance en soi se construisent dans l'enfance. Elles dépendent largement de l'attention bienveillante que nous accorderont nos parents et nos éducateurs. Regardez la vidéo Pour preuve, bon nombre d'adultes sont aujourd'hui en psychothérapie pour guérir les souvenirs non digérés de leur enfance, toutes ces expériences faites de paroles ou de gestes castrateurs dans leur vie d'enfant. Rassurez-vous, tout ne se joue pas avant 6 ans. Tout se joue avant la mort. Il n'est donc jamais trop tard guérir ses blessures d'enfance et retrouver la confiance en soi.
Oui, les bases du sentiment de confiance en soi se construisent dans l'enfance.
Elles dépendent largement de l'attention bienveillante que nous accorderont nos parents et nos éducateurs.
Pour preuve, bon nombre d'adultes sont aujourd'hui en psychothérapie pour guérir les souvenirs non digérés de leur enfance, toutes ces expériences faites de paroles ou de gestes castrateurs dans leur vie d'enfant.
Rassurez-vous, tout ne se joue pas avant 6 ans. Tout se joue avant la mort. Il n'est donc jamais trop tard guérir ses blessures d'enfance et retrouver la confiance en soi.

De même, il n’existe pas 2 mondes ; celui des confiants et des non-confiants.
C’est une croyance trop largement répandue. La confiance en soi est sectorielle.
Quelqu’un peut avoir un sentiment de confiance en soi fortement développé dans son travail et très peu dans sa vie relationnelle, ou vice et versa.
Il est donc important de bien identifier là où le bas blesse pour aider son patient à solidifier ce qui doit l’être.
Première partie : La construction de la confiance en soi chez l'enfant
1er niveau : la sécurité de baseVéritable socle pour la vie, il se construit durant la grossesse et la première année de la vie.
Dès qu'il est dans le ventre de sa mère, l'enfant perçoit les messages bienveillants à son égard. Pour grandir confiant, l'enfant a besoin de sentir que l'amour de ses parents - ou de ses parents de substitution - est inconditionnel.
Pour asseoir sa sécurité de base, il aura également besoin d'être régulièrement touché avec tendresse.
Forts de ses deux ingrédients, l'enfant grandira alors avec le socle de confiance qui lui donne la sécurité pour faire face aux réalités de la vie quotidienne.
Il aura l'intime conviction qu'il peut traverser des tempêtes dans la vie, qu'il pliera peut-être à l'image du roseau mais que jamais il ne pliera. Il sait alors qu'il a une colonne vertébrale qui lui confère une identité stable et le sentiment profond d’être ancré à la vie.
 "Je existe", "Je suis".
Quand on en a manqué, on est rarement en bonne compagnie avec soi-même quand on est seul. On reste très dépendant des autres ou des objets de substitutions. Cela se travaille et cela se guérit.
2ème niveau : la confiance dans sa propre personneDans la 2ème année de sa vie, l’enfant va apprendre à s’affirmer. Il va spontanément s’opposer à ses proches, dire « non ». Cette étape est fondamentale pour lui permettre de se différencier de sa mère et de s’individualiser. Il sait alors qu’il n’est plus le prolongement de sa maman mais bien un être à part entière avec ses désirs singuliers. En permettant à l’enfant d’affirmer sa propre personnalité – ce qui ne veut pas dire lui laisser tout faire ! – nous lui donnons la possibilité de dire : « Je veux ».
Quand on en a manqué, on a du mal à exprimer ses choix. Tu préfères aller à la mer ou dans les Ardennes, ce week-end ? C’est comme tu veux…
Que veux-tu manger ce soir ? Ca m’est égal…
Cela se travaille et cela se guérit.
3ème niveau : la confiance dans ses compétencesJusqu’à 6 ans, l’enfant va multiplier les expériences d’autonomie. Il va durant cette période de la vie prendre la mesure de ses compétences. Il est indispensable que l’adulte l’encourage quand il est en difficulté et le félicite lorsqu’il accomplit des progrès.
Il acquiert ainsi cette intime conviction que : « Je peux ».
Quand on en a manqué, on est souvent ancré dans le doute et dans la peur. On n’ose pas entreprendre de nouveaux projets. On se sous-estime. Cela se travaille et cela se guérit.

4ème niveau : la confiance relationnelle
A ce niveau, les années d’école primaire (jusqu’à 12 ans) seront déterminantes de la confiance que l’on peut octroyer ou non dans ses rapports sociaux.
L’enfant a besoin de se sentir protégé et inclus dans la vie quotidienne. Les adultes doivent être attentifs à ne pas laisser des enfants dans l’abandon, l’exclusion, les railleries ou les dénigrements.
En effet,  jusqu’à 12 ans, l’enfant n’a pas encore la capacité de régler ses problèmes relationnels tout seul.
Grandir en sécurité avec les autres permet de rester dans une position d’ouverture aux autres.
C’est la construction du « Je et les autres ».
Quand on en a manqué, on est alors dans la crainte des autres, sur la défensive. On a alors du mal à pouvoir partager le quotidien dans le lâcher prise. Cela se travaille et cela se guérit.

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